Un vol d’Air Algérie en provenance de Paris Roissy à destination d’Alger a connu un incident inhabituel lorsqu’une passagère, mécontente du repas servi à bord pour la rupture du jeûne (Ftour), a semé le trouble parmi les voyageurs. Ce qui devait être un vol ordinaire s’est transformé en scène de tension à plusieurs milliers de mètres d’altitude, mettant en lumière une situation aussi surprenante qu’embarrassante pour l’équipage et les passagers.
Tout a commencé au moment où les hôtesses et stewards ont entamé la distribution des plateaux repas destinés aux passagers observant le jeûne du Ramadan. Comme le veut la procédure, ces repas ont été servis quelques minutes avant l’heure du Ftour afin de permettre aux voyageurs de rompre leur jeûne dès que le moment serait venu. Mais alors que la plupart des passagers acceptaient leur repas sans problème, une femme, assise près du hublot, a réagi de manière inattendue en découvrant son plateau.
Selon le témoignage transmis par un voyageur, ayant assisté à la scène à la rédaction de DNAlgérie, la passagère a immédiatement exprimé son mécontentement à voix haute, dénonçant la simplicité du repas servi. « Je paie cher mon billet Air Algérie pour avoir un petit sandwich de pain de mie au fromage et trois dattes, en guise de Ftour ? », aurait-elle lancé avec colère, attirant instantanément l’attention de son entourage. L’équipage, habitué à gérer diverses situations en vol, a tenté de calmer la passagère en lui expliquant que les repas servis à bord sont adaptés aux contraintes de l’aviation, et que la logistique ne permet pas de proposer des plats chauds comme sur terre.
Cependant, loin de se calmer, la passagère a continué à manifester son mécontentement, perturbant l’ambiance à bord. Les autres voyageurs, gênés par la scène, ont tenté d’apaiser la situation, certains allant même jusqu’à lui proposer de partager avec elle les repas qu’ils avaient apportés de chez eux. Mais l’incident ne s’est pas arrêté là. Face à l’insistance de la passagère, une partie des passagers a commencé à exprimer son exaspération, tandis que d’autres tentaient de faire diversion en engageant des conversations pour détourner l’attention.
Ledit voyageur a dénoncé le comportement de la dame, le qualifiant de disproportionné. « C’est honteux de faire tout ça pour un repas ! Ils n’allaient pas quand même nous servir de la chorba à bord, ce n’est pas pratique pour eux. Les autres compagnies ne nous donnent même pas un verre d’eau. » Son témoignage met en évidence un point souvent soulevé par les voyageurs : les conditions de restauration à bord des avions ne sont pas comparables à celles des restaurants ou des repas servis au sol.
Le personnel navigant, formé à gérer les tensions en vol, a finalement réussi à calmer la situation, mais l’incident a laissé un certain malaise parmi les passagers. Si la question de la qualité des repas en avion peut être légitimement débattue, la réaction de la passagère a surtout mis en lumière l’importance de la tolérance et de l’adaptabilité lorsqu’on voyage dans des conditions spécifiques. Dans un avion, où l’espace est limité et où les contraintes logistiques sont fortes, il est difficile d’offrir un service équivalent à celui d’un restaurant.
Cet incident rappelle que les compagnies aériennes, et notamment Air Algérie, doivent sans cesse jongler entre les attentes des passagers et les réalités du transport aérien. Certains voyageurs regrettent le manque de diversité dans les repas servis à bord, tandis que d’autres reconnaissent l’effort fait par les compagnies pour proposer des plateaux adaptés aux besoins des passagers, notamment durant le Ramadan.
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