Voyages et immigration – La chanteuse algérienne Kenza Morsli a formulé de graves accusations contre la compagnie aérienne nationale, Air Algérie et son chef d’escale à Istanbul (Turquie).
Air Algérie n’en finit visiblement plus avec les polémiques depuis la réouverture partielle des frontières nationales en juin dernier. Ainsi, les membres de la communauté nationale à l’étranger la pointent du doigt sur plusieurs aspects, et principalement au sujet des prix de ses billets.
À l’instar de toutes les compagnies qui desservent l’Algérie, la compagnie nationale pratique en effet des tarifs que beaucoup de voyageurs jugent excessifs. À titre d’exemple, il faut ainsi débourser 500 euros en moyenne pour pouvoir acquérir un billet en aller-simple sur la ligne Paris-Alger. Au départ d’autres pays, à l’image du Canada, les prix des billets sont nettement plus élevés.
Mais les prix ne sont pas le seul sujet qui suscite la colère de la diaspora algérienne. Ces dernières semaines, plusieurs voyageurs ont également dénoncé des pratiques scandaleuses de la part de certains employés d’Air Algérie, notamment au niveau de l’aéroport d’Alger. « De nombreux voyageurs se sont vu refuser l’embarquement sous de faux prétextes (…) par exemple l’absence d’une troisième dose (de vaccin, ndlr)), et d’autres arguments infondés », avait notamment dénoncé le député de l’immigration, Abdelouahab Yagoubi dans un message posté en décembre dernier sur sa page Facebook.
Graves accusations d’une chanteuse algérienne contre Air Algérie (vidéo)
Dans ce contexte, une nouvelle polémique vient d’éclater au sujet d’Air Algérie, qui a fait l’objet de graves accusations de la part de la chanteuse algérienne Kenza Morsli. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, celle-ci a en effet dénoncé ce qu’elle a qualifié d’« escroquerie » de la part du chef d’escale d’Air Algérie au niveau de l’aéroport d’Istanbul (Turquie).
L’actrice algérienne a ainsi accusé le concerné de vendre des fiches sanitaires aux voyageurs au prix de 15 livres turques, soit l’équivalent de près de 1 euro par personne. « C’est un document qui n’a aucune valeur. Comment se fait-il qu’il se retrouve à Istanbul. C’est un document demandé en Algérie », s’est elle indignée.
Pour le moment, Air Algérie n’a pas encore réagi à ces accusations, qui risquent d’entacher à nouveau sa réputation, d’autant plus que la fiche sanitaire dont parle l’actrice sus-mentionnée est gratuite et peut être téléchargée directement sur le site web de la compagnie nationale.
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