Le port d’Oran a récemment été le théâtre d’une opération de saisie spectaculaire menée par les services de sécurité algériens. Dans le cadre de la lutte contre le trafic transfrontalier de drogues, les autorités ont intercepté un passager en provenance du port espagnol d’Almería, transportant pas moins de 14.460 comprimés d’ecstasy dissimulés dans ses bagages. Cette saisie d’une grande ampleur souligne l’engagement des forces de sécurité algériennes dans la lutte contre les réseaux criminels organisés, notamment ceux impliqués dans le trafic de drogues et de substances psychotropes.
Les autorités douanières et la police des frontières, lors de leurs contrôles de routine des voyageurs, ont fait une découverte qui ne pouvait passer inaperçue. L’opération, qui s’inscrit dans le cadre de la vigilance constante exercée aux points d’entrée du pays, a eu lieu à l’arrivée d’un navire de la compagnie Baleària, reliant Almería, dans le sud de l’Espagne, au port d’Oran. En inspectant minutieusement les véhicules débarqués, les agents ont trouvé une quantité impressionnante de comprimés de type ecstasy, soigneusement cachés dans des sacs pour tromper les contrôles.
Un réseau de trafic international démantelé
Les autorités, agissant en étroite collaboration avec le procureur de la République près le tribunal d’Oran, ont lancé une enquête immédiate après la saisie des drogues. L’enquête a permis de remonter jusqu’au complice du voyageur, élargissant ainsi le champ de l’opération. Outre les comprimés d’ecstasy, les policiers ont également saisi des sommes en liquide, à savoir 190.000 dinars (soit environ 190 millions de centimes) et 60 euros, des fonds probablement destinés à alimenter les réseaux de distribution des substances illégales en Algérie. Ces sommes, issues de la vente de la drogue, viennent renforcer les accusations portées contre les deux individus impliqués.
Des accusations graves pour les deux suspects
Les deux individus interpellés, dont le rôle exact dans l’organisation du trafic reste à définir, sont désormais poursuivis pour une série d’infractions graves. Ils devront répondre des charges suivantes : importation, possession, stockage et transport de drogues dures de type ecstasy. En outre, ils sont accusés de faire partie d’un groupe criminel organisé opérant à l’échelle transfrontalière, impliqué dans le trafic de substances psychotropes. L’ampleur de l’affaire met en lumière non seulement les dangers liés à ce type de trafic, mais aussi l’impact direct sur la santé publique et l’économie nationale. Le commerce illégal de drogues est une menace qui pèse lourdement sur la société, et les autorités algériennes semblent déterminées à éradiquer ce fléau.
Un modèle de vigilance et d’efficacité
Cette opération de saisie au port d’Oran démontre la capacité des services de sécurité algériens à déjouer les tentatives de trafic et à préserver la sécurité des citoyens. La collaboration entre les différentes agences de contrôle et la réactivité face aux alertes sur de telles opérations criminelles sont essentielles pour contrer les réseaux de criminalité transnationale. Ces résultats, bien qu’importants, ne sont qu’un maillon de la chaîne de lutte contre les trafics illégaux qui sévit dans la région.
Les autorités réitèrent la nécessité d’une vigilance continue, notamment sur les routes maritimes, qui restent un point de passage privilégié pour les contrebandiers. En parallèle, elles appellent à une coopération renforcée avec les autres pays afin de mieux démanteler les réseaux de trafic et assurer la sécurité des citoyens.
Cette saisie au port d’Oran s’inscrit donc dans une série d’opérations destinées à empêcher l’introduction de substances dangereuses sur le marché algérien, mettant ainsi en lumière l’importance de maintenir une surveillance rigoureuse aux points d’entrée du pays pour freiner le fléau des drogues.
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