Immigration – Algérie Visas et Voyages – La question de l’importation des véhicules neufs en Algérie suscite un grand intérêt, notamment après les déclarations de Mustapha Zebdi, président de l’Organisation algérienne de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (APOCE). Lors d’une récente intervention sur la chaîne de télévision El Iktissadia, Zebdi a offert des perspectives intéressantes quant aux prix des véhicules neufs.
Selon Zebdi, le prix des véhicules de base ne devrait pas dépasser les 140 millions de centimes, soit l’équivalent d’environ 6600 euros sur le marché informel, d’après les indications d’un concessionnaire. Néanmoins, il a souligné la nécessité de patienter pour vérifier ces dires.
Ces affirmations surviennent après la déclaration du ministre de l’Industrie, Ahmed Zaghdar, promettant la publication prochaine du cahier des charges concernant les industriels et concessionnaires automobiles. Ce document vise à établir les droits et devoirs des investisseurs, offrant des garanties aux consommateurs en termes de délais, qualité et disponibilité des pièces de rechange.
D’autre part, l’accord avec le groupe Stellantis pour la production locale des véhicules Fiat, en plus des négociations en cours avec d’autres constructeurs mondiaux, renforce les perspectives d’un marché automobile plus dynamique en Algérie.
Véhicules neufs et d’occasion en Algérie : annonce importante de Tebboune
Cependant, une autre annonce importante émane du chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, qui a autorisé l’importation de véhicules de moins de trois ans par les particuliers. Cette décision a été clarifiée par Lakhdar Salmi, président de la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), précisant que chaque citoyen pourra importer un seul véhicule tous les trois ans.
L’article 66 du PLF 2023 révèle que cette loi vise les citoyens aux revenus moyens. Importer une seule voiture tous les trois ans est une mesure ciblée pour ces citoyens. Salmi souligne que dépasser cette limite d’importation pourrait transformer l’activité en un commerce, ce qui impacterait les réserves de changes du pays.
Ces décisions ont été prises pour préserver les ressources financières du pays et offrir des opportunités aux citoyens, tout en garantissant la qualité des véhicules importés et la protection des consommateurs.
La perspective de prix abordables pour les véhicules de base en Algérie et la possibilité d’importation des véhicules de moins de trois ans témoignent d’un secteur automobile en pleine évolution dans le pays. Ces mesures visent à répondre aux besoins des consommateurs tout en gérant les réserves de changes du pays, offrant ainsi un juste équilibre entre les besoins individuels et les considérations économiques nationales.
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