Un Algérien résidant en France a récemment vécu une expérience étonnante et frustrante alors qu’il tentait d’ouvrir un compte bancaire en Algérie, un geste censé faciliter ses vacances dans son pays d’origine. Ce qui devait être une simple formalité s’est transformé en une série d’incidents pour le moins incompréhensibles et humiliants. Selon ses déclarations, son histoire reflète une série de malentendus, d’attentes interminables et d’incompréhensions qui, au final, ont abouti à un refus purement absurde de l’ouverture d’un compte bancaire.
L’Algérien établi en France, qui souhaitait ouvrir un compte devises pour éviter d’emporter des espèces avec lui lors de ses vacances en Algérie, se voit d’abord confronté à une situation étrange dès le début du processus. Après avoir déposé son dossier complet, il attend patiemment l’ouverture de son compte, mais au bout de quatre jours d’attente, la banque lui fait savoir que, bien que tous les documents nécessaires aient été fournis, l’employée de la banque ne pouvait pas traiter sa demande. Cette première explication mentionnait que l’employée venait de revenir de congé et avait une charge de travail importante. L’Algérien, bien que déçu, décide de patienter et de continuer le processus, pensant que ce retard était simplement dû à une gestion interne de la banque.
Cependant, l’affaire prend une tournure encore plus étrange lorsqu’il demande à sa femme de se rendre à l’agence pour faire avancer la situation. Cette fois-ci, la patience de la famille algérienne est mise à l’épreuve dans un contexte encore plus absurde. Après avoir attendu un bon moment à l’agence, la femme de l’Algérien apprend que l’employée, une fois arrivée en retard, lui explique qu’elle ne pouvait pas traiter la demande d’ouverture de compte car elle devait d’abord encaisser sept chèques. Mais ce n’est pas tout : l’employée mentionne qu’elle ne pouvait pas s’occuper de l’ouverture du compte car elle avait à préparer son déjeuner. Un argument qui semble à la fois irréel et injustifiable pour une personne qui avait simplement souhaité ouvrir un compte bancaire. « Vu quelle voulait préparer son déjeuner, elle n’avait qu’à rester chez elle, et à ne pas travailler. », s’insurge-t-il.
L’Algérien de France, furieux de cette série d’incidents pour une simple ouverture de compte en devises, déclare que cette situation est loin d’être acceptable. « Normalement, on aurait dû nous accueillir à bras ouverts », déclare-t-il, exprimant son mécontentement face à ce qu’il perçoit comme un manque total de professionnalisme et de respect. L’ironie de la situation est d’autant plus grande que l’Algérien, résident en France, n’avait rien demandé de plus qu’un simple service bancaire pour faciliter ses vacances en Algérie.
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Pour aggraver encore les choses, l’Algérien indique qu’il a été menacé après avoir partagé son expérience en ligne, notamment en critiquant la banque publique algérienne en question. « On m’a menacé pour une vidéo dans laquelle j’ai parlé d’une banque publique algérienne, disant qu’elle était nulle, mais j’ai décidé de ne pas la supprimer », affirme-t-il avec fermeté. Son intention de dénoncer publiquement ce qu’il considère comme un service déplorable a mis en lumière l’attitude de certains employés de la banque, mais aussi les tensions qui peuvent exister lorsqu’un citoyen algérien de la diaspora souhaite s’engager dans des démarches administratives en Algérie.
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Ce cas particulier a attiré l’attention non seulement de la communauté algérienne en France, mais aussi d’observateurs qui soulignent la complexité et parfois l’inefficacité de certains services administratifs dans le pays. L’Algérien, après ces multiples déconvenues, assure qu’il se rendra à l’agence dans les prochains jours pour tenter de régler ce problème une fois pour toutes, mais il se montre également déterminé à poursuivre ses démarches pour que la situation soit entendue et, espère-t-il, corrigée.
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Cette histoire soulève des questions sur la manière dont les citoyens de la diaspora, souvent considérés comme des contributeurs à l’économie nationale, sont parfois mal traités par les institutions administratives du pays d’origine. Elle met aussi en lumière les défis auxquels peuvent être confrontés ceux qui essaient d’effectuer des démarches simples, comme ouvrir un compte bancaire, dans un cadre bureaucratique souvent peu réactif et parfois totalement déconnecté des attentes des citoyens.