Faits divers – Une nouvelle saisie importante de devises a eu lieu en Algérie, et précisément au niveau de l’aéroport international d’Alger, selon ce que rapporte le média arabophone Ennahar.
Avec la réouverture partielle des frontières nationales, de nombreux phénomènes ont refait leur apparition au niveau des points d’entrée et de sortie d’Algérie, alors qu’ils avaient pratiquement disparu pendant la crise sanitaire. C’est notamment le cas des trafics illicites de devises ou encore de produits psychotropes.
En effet, les services de sécurité au niveau du port d’Alger ont arrêté en décembre dernier un homme en possession d’une importante quantité de drogue, qui était cachée à l’intérieur d’un appareil électronique qu’il transportait à bord de son véhicule. Selon un membre des douanes qui a filmé la scène, le mis en cause âgé d’une soixantaine d’années serait un citoyen algérien résidant en France.
Il y a quelques jours également, l’aéroport d’Alger a été le théâtre d’une somme en devises estimée à 160.000 euros. La personne qui transportait cette somme l’avait cachée dans des boîtes de dattes et s’apprêtait à prendre l’avion en direction de la Turquie dont elle est originaire.
Nouvelle saisie importante de devises en Algérie
En cette fin de semaine, une nouvelle saisie importante de devises a également eu lieu en Algérie. C’est ce que rapporte, ce dimanche 20 février le média arabophone Ennahar. Selon la même source, la Police aux frontières au niveau de l’aéroport d’Alger a en effet appréhendé un passager alors qu’il s’apprêtait à prendre l’avion à destination de la Turquie avec la somme de 50.000 euros dissimulée sur lui.
Le concerné, qui exerce comme commerçant de textiles, n’avait sur lui aucune déclaration justifiant le transport de ladite somme. Présenté devant le tribunal de Dar El Beida à Alger, le prévenu a reconnu avoir tenté de faire sortir la somme précédemment mentionnée du territoire national, en violation de la législation en vigueur concernant les mouvements de devises de et vers l’Algérie. Le mis en cause a expliqué avoir agi de la sorte pour régler des affaires en suspens en Turquie, indique la même source.
Le procureur de la République près le tribunal de Dar El Beïda a quant à lui requis une peine de deux ans de prison assortie d’une amende de 100.000 euros à l’encontre du prévenu.
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