Immigration, Algérie Visas et voyages – Le Canada, terre d’accueil pour de nombreux Algériens en quête d’une vie meilleure, est confronté à un phénomène alarmant et choquant. Alors que les prix de l’immobilier s’envolent, le nombre de personnes vivant dans la rue augmente de manière exponentielle au Québec, suscitant une inquiétude croissante parmi la population.
Pendant de nombreuses années, la présence des sans-abri était principalement concentrée dans la métropole montréalaise, mais aujourd’hui, selon un rapport récent de la province, un sans-abri sur deux réside en régions. Cette tendance alarmante met en lumière l’ampleur du problème et sa diffusion à travers tout le Québec.
Un parc municipal à 80 kilomètres à l’est de la ville de Montréal s’est transformé en un camp de fortune, abritant hommes et femmes de tous âges, dont certains ont encore un emploi. Le rapport du gouvernement québécois souligne que près d’un quart des sans-abri (23 %) se retrouvent à la rue à la suite d’une expulsion de leur logement.
Il est à signaler qu’entre 2018 et 2022, le nombre de sans-abri au Québec a augmenté de manière alarmante, atteignant 10 000 personnes l’année dernière, soit une hausse de 44 %. Cette situation est d’autant plus préoccupante que les populations autochtones, représentant 5 % de la population canadienne, sont « particulièrement surreprésentées » parmi les sans-abri, en particulier les Inuits.
La situation est devenue critique en raison d’une grave pénurie de logements, exacerbée par la crise immobilière qui sévit dans la province. La crise du logement est un sujet brûlant, suscitant des préoccupations croissantes au sein de la population et de l’opposition politique. Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a admis en septembre que même les personnes relativement aisées rencontrent désormais des difficultés pour se loger.
Le Premier ministre du Québec, François Legault, a qualifié la situation actuelle de « tempête parfaite ». Il a souligné que cette crise était inacceptable dans une société riche et moderne comme le Canada. La hausse du coût de la vie et l’inflation galopante de cette année ont contribué à exacerber les difficultés de la population, rendant le logement inaccessible pour de nombreuses familles.
Visa Canada, Algériens : du nouveau sur le phénomène des très longs délais de traitement
Les demandeurs algériens de visas pour le Canada ont reçu des nouvelles réjouissantes qui faciliteront grandement leur projet de voyage. Le 28 septembre dernier, le site officiel de l’IRCC (Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada), le ministère canadien en charge des programmes et des services liés à l’immigration, à l’établissement, à la réinstallation et à la citoyenneté, a annoncé une mise à jour significative des délais de traitement des demandes de visa pour les ressortissants algériens souhaitant visiter temporairement le Canada. Désormais, ces demandeurs peuvent espérer recevoir une réponse à leur requête en seulement 68 jours, une nouvelle qui devrait apporter un soulagement bienvenu pour de nombreux voyageurs.
Cette décision est d’autant plus importante que, ces derniers mois, les délais de traitement des visas ont connu une aggravation considérable dans la plupart des pays. Entre juillet 2022 et janvier 2023, les délais de traitement des visas ont enregistré une hausse inquiétante dans 179 des 195 pays étudiés. Selon les données officielles recueillies sur le site de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté Canada (IRCC) et compilées par le journal Le Devoir, il arrive parfois que les autorités consulaires canadiennes mettent jusqu’à un an et demi pour traiter une demande de visa.
Cette situation n’épargne aucun continent, y compris l’Europe. Par exemple, au Royaume-Uni, les délais de traitement des demandes de visa ont explosé, atteignant désormais une durée 22 fois supérieure à celle observée il y a seulement six mois. Bien que les citoyens britanniques n’aient pas besoin de visa pour se rendre au Canada, les ressortissants étrangers qui en ont besoin doivent désormais attendre 222 jours pour obtenir un visa de visiteur. Il y a à peine six mois, ce même visa pouvait être délivré en seulement dix jours. En Grèce, la situation est similaire, avec des visas qui prenaient initialement trois semaines pour être accordés, mais qui nécessitent maintenant dix fois plus de temps.
Face à cette tendance à la hausse des délais de traitement des visas à travers le monde, l’annonce de la réduction des délais pour les demandeurs algériens est une bouffée d’air frais. Elle démontre l’engagement du Canada à faciliter les voyages internationaux tout en maintenant des normes de sécurité élevées. Cette mesure devrait non seulement réjouir les demandeurs de visas en Algérie, mais aussi encourager ceux qui envisagent de visiter le Canada à concrétiser leurs projets de voyage en toute confiance.
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