Aid Al Adha, Algériens de France : la date confirmée (Officiel)

Immigration – Algérie Visas et Voyages – La date de l’Aïd el-Kébir, l’une des fêtes musulmanes les plus importantes, a été dévoilée par la Grande mosquée de Paris et par le Conseil Théologique musulman de France (CTMF). La célébration tombe pendant le mois de Dhul-Hijja. Quel est le jour exact ?

Les musulmans du monde entier, dont les Algériens de France, s’apprêtent à fêter l’Aid El Kebir, également connue sous le nom d’Aïd al-Adha, la « fête du sacrifice » ou la « fête du mouton ». Cette année, cette fête musulmane très importante aura lieu officiellement le mercredi 28 juin 2023 en France.

La date de l’Aïd el-Kébir a été confirmée par le Conseil Théologique musulman de France et la Grande mosquée de Paris. Dans un communiqué, cette dernière instance religieuse a signalé que « compte tenu des données scientifiques les plus précises, le premier jour du mois de Dhul-Hijjah sera inchâ Allâh le lundi 19 juin 2023. Le jour de Arafah : mardi 27 juin 2023. La fête du Sacrifice : mercredi 28 juin 2023. » Elle a également informé les fidèles que la Grande Mosquée de Paris organisera deux prières de l’Aïd al-Adha : la première prière à 7h30 et la deuxième prière à 8h15.

Algériens de France : plus de précisions sur l’Aid Al Adha

L’Aïd el-Kébir est une fête religieuse qui fait référence à l’épisode du sacrifice d’Abraham (Ibrahim en arabe) décrit dans le Coran et dans l’Ancien Testament. Au cours d’un songe, Abraham se voit procéder au sacrifice de son fils Ismaël. Alors qu’il est prêt à obéir à cette vision, signe de sa confiance et de sa soumission envers Dieu, l’Ange Gabriel intervient et substitue au fils d’Abraham un mouton. Dans ce récit coranique, apparaît à la fois la mise à l’épreuve de la foi et la miséricorde divine.

Par ailleurs, dans la sourate 37 (versets 105 à 113), il est question d’une « immolation généreuse » en lieu et place du sacrifice du fils d’Abraham, qui s’apparente, pour les interprètes de la religion musulmane, au sacrifice d’un mouton, d’un bélier, parfois d’une chèvre ou d’une vache. C’est pour cette raison que l’Aïd el-Kébir est également appelée « fête du sacrifice » ou « fête du mouton ».

Selon les origines (tunisiennes, marocaines ou algériennes), les traditions culinaires peuvent être légèrement différentes, mais le plat principal à l’Aïd el-Kébir reste le mouton cuisiné, accompagné de couscous. On retrouve également du gigot d’agneau, ainsi que la mrouzia, un plat typique marocain qui est un tajine aux saveurs sucrées et salées.

Notons que, le sacrifice de l’animal, le mouton, doit répondre à des règles strictes définies par le service Halal de la Grande Mosquée de Paris. En particulier, l’animal choisi ne doit pas voir la lame avant le sacrifice, ni être étourdi ; il doit rester conscient. Il est également indispensable que l’égorgement survienne postérieurement à la prière, avant le coucher du soleil du troisième jour, et dans des abattoirs agréés. L’abattage du mouton en dehors d’un abattoir agréé est susceptible de faire l’objet d’une sanction pénale. Une fois le mouton préparé selon les rites musulmans (il doit notamment être vidé de son sang), il est prêt à être consommé en famille et entre amis. La tradition veut que les plus démunis héritent d’une partie de la viande, en guise de partage.

En France, les autorités rappellent que les abattages de moutons ne peuvent se faire qu’au sein d’abattoirs agréés et autorisés. Les personnes qui souhaitent sacrifier un animal doivent donc prendre contact avec l’un de ces établissements en consultant le site du ministère de l’Agriculture. Dans chaque département, des contrôles sont réalisés dans ces abattoirs autorisés par la direction départementale de la protection des populations pour vérifier le respect des règles d’hygiène, de la protection des animaux et de l’environnement.

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Algérie, France

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