Les résidents en France doivent redoubler de vigilance, car une règle bien précise peut leur coûter très cher. Une simple omission ou une méconnaissance de la loi peut entraîner une sanction sanction financière salée, à hauteur de 750 euros. Cette amende, loin d’être anecdotique, touche un aspect du quotidien auquel beaucoup d’Algériens établis en France ne prêtaient pas attention.
En France, certaines lois encadrent strictement les espaces publics, notamment en période printanière. Ce qui peut sembler une liberté anodine ailleurs est en réalité réglementé de manière stricte, et la moindre infraction peut vous coûter cher. Ainsi, pour une raison bien précise, il est interdit de laisser son chien se promener sans laisse dans les bois et forêts du 15 avril au 30 juin. À cette période, la nature entre dans une phase cruciale où de nombreuses espèces animales donnent naissance à leur progéniture.
« Cette mesure vise à préserver la faune locale. Les chiens, même domestiques, peuvent déranger la nidification des oiseaux ou perturber les mammifères en pleine mise bas », explique une source proche des services de la préservation de l’environnement. En clair, même si votre compagnon à quatre pattes est docile et bien dressé, il pourrait involontairement causer du tort à la biodiversité.
Le cadre juridique est sans appel : selon l’article R428-6 du Code de l’environnement, un chien non tenu en laisse dans ces zones est considéré comme « en état de divagation ». Or, toute infraction expose le contrevenant à une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros. « Les sanctions sont appliquées avec fermeté. Les agents de l’Office national des forêts et la police municipale effectuent des rondes régulières pour veiller au respect de cette réglementation », précise un agent assermenté.
Cependant, des nuances existent dans l’application de la loi. Les chiens sont autorisés à circuler librement sur les routes, allées forestières, chemins et sentiers forestiers. En dehors de ces zones, l’utilisation d’une laisse est obligatoire sous peine de sanction. Passé la période concernée, soit à partir du 1er juillet, les chiens peuvent s’éloigner de leur maître, mais uniquement dans un rayon maximal de 100 mètres.
Les autorités insistent sur l’importance d’informer les résidents et visiteurs de cette mesure. « Trop souvent, les amendes sont dressées faute d’information. Il est primordial que chacun connaisse la loi pour éviter toute mauvaise surprise », prévient un avocat spécialisé en droit administratif.
Au-delà de la question financière, cette obligation répond à un enjeu écologique. Chaque année, des incidents sont signalés : des nids détruits, des jeunes animaux pris de panique, des parents effrayés qui abandonnent leurs petits. Un simple geste, comme tenir son chien en laisse, permet donc de préserver un équilibre naturel fragile.
Ainsi, les Algériens résidant en France ou de passage doivent être conscients de cette règle, et mieux vaut prévenir que payer une amende salée. Une simple inattention peut se transformer en une dépense imprévue, alors autant être informé pour éviter les mauvaises surprises. Comme le dit un randonneur averti : « La forêt est un espace partagé, et nous devons tous en respecter les règles ».
Une précaution simple, mais essentielle, pour concilier plaisir des promenades et respect de l’environnement.
Lire également :
Air Algérie, enseignants, bétail, drogue, criquets : les décisions du conseil des ministres
Aéroport d’Alger : un père de famille condamné pour « une bague de 5 millions »
Aïd El-Fitr 2025, promotion de 40% : Air Algérie dévoile tous les détails