Immigration – Algérie visas et voyages – Le secteur de l’immobilier en France est actuellement en proie à une crise d’une ampleur considérable, ayant des répercussions significatives sur les Algériens intéressés par l’acquisition de biens immobiliers neufs.
La situation est très préoccupante au niveau du marché du logement neuf. Au cours du deuxième trimestre 2023, les réservations de logements neufs ont chuté de manière spectaculaire, enregistrant une baisse de 39,9% par rapport à l’année précédente, avec seulement 18 000 logements réservés. « Il s’agit d’une problématique qui n’est pas nouvelle », a commenté Franck Hélary, le directeur général de Crédit agricole Immobilier Corporate et promotion, lors d’une intervention sur RMC. Il a qualifié cette crise de « prévisible » depuis un certain temps déjà.
« Cette situation découle de plusieurs années de réduction des permis de construire, observée dans toute la France. Cela a initialement restreint le marché. Ensuite, la hausse rapide des taux d’intérêt a rendu une partie de la clientèle insolvables, suivie plus récemment par une augmentation des coûts de construction. Cette augmentation se répercute inévitablement sur les prix de vente », a souligné le responsable. Selon lui, cette crise n’est pas une surprise.
Alors qu’une baisse des prix commence à se profiler dans le marché de l’immobilier ancien, la situation est tout autre pour le logement neuf, confronté à des coûts de construction non négociables. Franck Hélary a expliqué que la construction est un moteur de la transition écologique, faisant référence aux multiples nouvelles réglementations qui entraînent des coûts plus élevés qu’auparavant. Il a également mentionné l’inflation, qui pousse à la hausse les coûts des matériaux.
Selon les dires de Franck Hélary, « Il est difficile de réduire considérablement les prix lorsque, d’un côté, les financements sont en hausse et de l’autre, les coûts de construction dépassent ceux d’hier ». Il ajoute que « Trouver un équilibre et envisager des baisses de prix substantielles est un défi complexe à relever de nos jours ».
Algériens de France, immobilier : une bonne nouvelle surgit
Par ailleurs, une lueur d’espoir brille pour les Algériens de France qui envisagent d’investir dans l’immobilier, car une nouvelle encourageante vient de surgir. En effet, la région parisienne, qui compte une communauté algérienne de grande envergure, s’apprête à connaître une chute significative des prix immobiliers à partir du mois de septembre prochain. C’est l’éminente source d’information française « Les Echos » qui a révélé cette information prometteuse. L’Ile-de-France se démarque ainsi comme la région où les ventes déclinent avec la plus grande rapidité, tout comme les prix des biens immobiliers. Un exemple saisissant de cette tendance se trouve à Paris, où le prix au mètre carré devrait officiellement repasser sous la barre des 10 000 euros le mois prochain.
Est-ce que l’Ile-de-France se profile comme un marché immobilier à nouveau propice aux opportunités ? C’est en tout cas la région où la tendance s’inverse avec la plus grande célérité, tant en ce qui concerne la réduction des ventes que la baisse des prix. C’est une évolution significative, car le prix moyen au mètre carré à Paris devrait retrouver son niveau en dessous de 10 000 euros dès le mois à venir.
Selon les prévisions établies par les notaires pour le troisième trimestre 2023, tous les départements de l’Ile-de-France, sans exception, se préparent à afficher des baisses de prix conséquentes. En ce qui concerne les appartements, les baisses devraient osciller entre -3% sur un an dans les Yvelines et une chute de plus de 6% dans les Hauts-de-Seine.
Cette tendance peut s’expliquer par le fait que la hausse des prix immobiliers post-pandémie a été éphémère, d’autant plus que l’accès au crédit est devenu plus coûteux et moins accessible, en particulier dans les villes où les prix avaient atteint des sommets. La capitale, Paris, n’est pas épargnée par cette tendance. Pour la première fois depuis l’été 2019, le prix moyen au mètre carré devrait officiellement descendre sous les 10 000 euros cette année. Les notaires prévoient une baisse de 5,5% sur un an pour le troisième trimestre en cours.
Déjà au deuxième trimestre, les ventes ont enregistré un effondrement dans toute la région : -23% à Paris, -27% dans la petite couronne. À ce rythme, le retournement du marché immobilier en Ile-de-France devrait donc être au moins deux fois plus rapide cette année que ce que prévoient les notaires pour l’ensemble du pays.
Lire également :
Vols France, Air Algérie : un pilote suscite l’admiration avec un geste remarquable (Vidéo)