Immigration – Algérie visas et voyages – De nombreux Algériens de France s’interrogent sur les meilleures placements à faible risque pour booster leurs finances. On a établi une liste à cet effet.
Alors que l’inflation devrait atteindre environ 4,5% en fin d’année, il est important de vérifier si vos placements garantis peuvent faire face à cette comparaison. Seront-ils rentables en 2024 ? Il est essentiel de passer en revue la rémunération « réelle » de vos produits d’épargne.
L’Insee a récemment publié des données montrant une hausse des prix de 4,3% sur un an en juillet. Cela marque une décélération par rapport aux mois précédents, avec une inflation de 5,9% en avril, 5,1% en mai et 4,5% en juin. Bien que les prix continuent d’augmenter, ils le font à un rythme moins rapide. Dans ce contexte, il est toujours essentiel de protéger son épargne contre l’inflation.
Il est important de noter que certains postes de dépenses augmentent toujours rapidement, comme les prix de l’alimentation qui ont augmenté de 12,6% sur un an en juin, bien que cette hausse soit inférieure à celle de mai (+13,7%). Cependant, cette flambée des prix est contrebalancée par des baisses dans d’autres domaines tels que le coût de l’énergie, qui a baissé de 3,8% en juin après une baisse de 3% en mai. En moyenne, l’inflation est de 4,3% et sert d’indicateur pour évaluer l’efficacité de vos placements pour vous protéger de l’inflation.
Livret A et LDDS : Moins performants en 2023, mais gagnants en 2024
Les livrets d’épargne réglementée sont les premiers placements à considérer de près : le Livret A, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) et le Livret d’épargne populaire (LEP). Normalement, leur rémunération doit suivre, du moins en partie, le niveau de l’inflation. Ainsi, si leur rémunération équivaut exactement à la hausse des prix, votre épargne augmentera au même rythme que la dépréciation de votre pouvoir d’achat avec un compte courant.
Cependant, le ministère de l’Économie a décidé de ne pas augmenter le taux du Livret A et du LDDS à partir du 1er août, ce qui signifie qu’ils resteront à leur niveau du 1er février, soit 3%. Ce taux est inférieur à l’inflation prévue par l’Insee pour l’année prochaine (4,4%). La situation est similaire pour le LDDS, dont le taux est identique à celui du Livret A.
Cependant, pour la première fois, ces taux ont été gelés pour une période de 18 mois, soit du 1er août 2023 au 31 janvier 2025. L’espoir est que l’inflation diminuera progressivement au cours de cette période, permettant au Livret A et au LDDS d’être rémunérés au-dessus de la hausse des prix l’année prochaine. Si les prévisions de la Banque de France se réalisent, avec un taux maintenu à 3%, le Livret A ou le LDDS dépasseront effectivement l’inflation prévue de 2,2%.
En attendant cette accalmie, à partir du 1er août, vous serez perdant, car avec une inflation anticipée de 4,3%, le rendement réel de votre Livret A ou LDDS à 3% sera de -1,3%. Cependant, en 2024, si les anticipations de la Banque de France se confirment, le rendement réel de ces livrets passera à +0,8%.
LEP : La meilleure option jusqu’à la fin de l’année
Pour les prochains mois, le LEP reste le meilleur choix pour contrer l’inflation. À partir du 1er août, son taux de rémunération sera deux fois plus élevé que celui du Livret A et du LDDS, soit 6%. Il sera ainsi bien au-dessus de l’inflation en cours. Face à l’inflation anticipée de 4,3% en juillet, le rendement réel de votre LEP sera positif de 1,7%. Toutefois, il faut noter que son taux d’intérêt n’a pas été gelé pour 18 mois, ce qui signifie qu’il pourrait être réduit le 1er février prochain, si l’inflation diminue réellement. Jusqu’à la fin de l’année, les 18,6 millions de Français éligibles au LEP auront donc la meilleure option pour protéger leurs économies de la hausse des prix.
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