Dans une annonce qui a marqué les esprits, le président de la République algérienne, M. Abdelmadjid Tebboune, a révélé lors d’une cérémonie à Alger, le mercredi 1er mai, une série d’augmentations substantielles des pensions et allocations de retraite en Algérie. Cette nouvelle intervient comme une bouffée d’air frais pour de nombreux retraités, alors que le pays cherche à renforcer son soutien aux travailleurs retraités.
Lors de cet événement, qui coïncidait avec la Journée internationale des travailleurs et se déroulait au siège de la Centrale syndicale à la Maison du peuple, le président Tebboune a souligné l’engagement de l’État envers le bien-être social, hérité des principes fondateurs de la Révolution du 1er novembre 1954.
Les augmentations des allocations et pensions de retraite en Algérie, allant de 10 à 15 %, seront approuvées lors de la prochaine réunion du Conseil des ministres, selon le président Tebboune. Cette décision intervient après une série de consultations et de délibérations visant à garantir une augmentation équitable et progressive, tout en tenant compte des moyens financiers de l’État et de l’évolution du niveau de vie.
Cette annonce fait suite à une précédente réunion du Conseil des ministres au cours de laquelle le président Tebboune avait donné son feu vert pour la revalorisation des pensions et allocations de retraite pour l’année 2024. Dans cet esprit, il a instruit le gouvernement de mener un examen minutieux du dossier et de définir les niveaux d’augmentation de manière progressive, afin de garantir la stabilité financière du système de retraite.
Une attention particulière a été accordée à la nécessité de trouver de nouveaux moyens de financement pour la Caisse nationale des retraites (CNR), afin de soutenir ces augmentations tout en assurant la viabilité à long terme du système de retraite.
Parallèlement à ces annonces, le président Tebboune a souligné l’importance du dialogue et de la concertation avec les partenaires sociaux, y compris l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Il a exprimé son soutien à un nouveau mécanisme de consultation, proposant la tenue d’une tripartite, à condition que celle-ci soit plus efficace que les précédentes et qu’elle aboutisse à des décisions concrètes et durables.
Au final, le président Tebboune a tenu à rappeler les défis surmontés par l’Algérie ces dernières années, soulignant le rôle crucial du mouvement populaire (Hirak) dans la préservation de la stabilité nationale et la promotion des valeurs de justice sociale et de dignité humaine. Cette journée de célébration a également été l’occasion de rendre hommage à ceux qui ont sacrifié pour la nation, et de réaffirmer l’engagement continu envers les principes de solidarité et de justice qui ont façonné l’histoire de l’Algérie moderne.
Allocations en Algérie : Tebboune interpellé par des chercheurs
Un collectif de 549 chercheurs permanents œuvrant dans diverses institutions académiques en Algérie a récemment adressé une lettre au président Abdelmadjid Tebboune, exprimant leurs préoccupations et aspirations concernant leur statut professionnel. Cette correspondance met en lumière les défis auxquels sont confrontés les chercheurs académiques du pays et appelle à une révision en profondeur du cadre réglementaire actuel pour favoriser un environnement propice à la recherche scientifique.
Dans leur missive, les chercheurs expriment leur déception à l’égard du nouveau statut du chercheur permanent récemment promulgué, qu’ils estiment être en deçà de leurs attentes et limitatif pour leur liberté académique. Ils regrettent de ne pas avoir été consultés lors de l’élaboration de ce texte et soulignent l’importance cruciale de la recherche scientifique pour le progrès et le développement du pays.
Les chercheurs lancent un appel au président Tebboune pour intervenir en faveur de l’amélioration de leur statut professionnel et social. Ils réclament un soutien financier accru pour les projets de recherche, ainsi que des mesures visant à renforcer leurs compétences, telles que des formations et des stages à l’étranger.
Parmi leurs revendications figurent également une révision du régime indemnitaire, une augmentation des salaires de base et la création de nouvelles bourses, notamment pour le congé scientifique et la publication internationale. Ils proposent également des modifications concernant le congé annuel et la mise en place d’un système hybride de travail pour favoriser une meilleure conciliation entre recherche, enseignement et administration.
En plaidant en faveur d’une plus grande flexibilité dans les conditions de travail des chercheurs, les signataires de la lettre espèrent ainsi améliorer leur productivité et garantir une meilleure réalisation de leurs missions académiques. Ils appellent à un dialogue ouvert sur ces questions et espèrent que leurs préoccupations seront sérieusement prises en considération pour promouvoir un environnement de recherche dynamique et stimulant en Algérie.
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