Billets : Air Algérie suscite de nouveau une vive colère

Colère billets Air Algérie

Voyages et immigration – La compagnie aérienne nationale, Air Algérie suscite de nouveau une vive colère par rapport à la vente de ses billets.

La reprise des voyages en Algérie, entamée le 1er juin dernier a été émaillée de plusieurs polémiques depuis cette date. L’une de ces polémiques, qui revient à chaque nouvelle occasion concerne les prix des billets.

En effet, le nombre actuel de vols, jugé encore insuffisant pour répondre à la forte demande de la diaspora, a provoqué une flambée des tarifs chez l’ensemble des compagnies desservant le territoire national. Ainsi, les algériens de France doivent dépenser en moyenne 500 euros pour un aller simple vers l’Algérie. Ce tarif peut même frôler ou dépasser les 1000 euros dans certains cas.

Dans ce contexte, le gouvernement a d’ailleurs annoncé la mise en place d’une commission d’enquête sur ces prix. L’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed Antar Daoud a ainsi estimé qu’« il n’est pas normal de dépenser 3000 Euros pour passer quelques jours en Algérie ».

Billets : vive colère contre Air Algérie

C’est dans ce contexte que le compagnie aérienne nationale, Air Algérie vient de nouveau de susciter une vive colère au sujet de la vente de ses billets. En effet, rappelons que ladite compagnie est autorisée à poursuivre ses vols jusqu’au 31 décembre prochain. Comme à son habitude, elle va assurer 51 vols chaque semaine en aller-retour, dont 24 avec la France.

Air Algérie a également commencé la commercialisation de ses billets pour le mois prochain, mais cette opération suscite la colère de nombreux voyageurs. Sur son site et son application, la compagnie algérienne propose en effet des billets Alger-Paris avec escale à Constantine ou Oran, à des tarifs dépassant les 51.000 Dinars par personne en aller-simple. Plusieurs voyageurs ont accusé la compagnie nationale d’avoir retiré de la vente des billets pour des vols sans escale nettement moins chers.

« Ils ont mis en vente des billets à 45.000 dinars avant de les enlever, ils veulent nous forcer à acheter uniquement les billets les plus chers », accuse ainsi Ali, salarié établi en France et qui est en congés depuis quelques semaines en Algérie. La compagnie nationale ne s’est pas exprimée à ce sujet, alors que beaucoup ont appelé au boycott de ses vols sur les réseaux sociaux.

Lire également : Traversées maritimes vers l’Algérie : une nouvelle destination ajoutée