Change, marché noir : combien valent 100 euros en dinar algérien aujourd’hui ? (25/01/2024)

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Algérie actualité – Le monde financier est souvent le théâtre de surprises, et l’Algérie en est actuellement un exemple frappant. Alors que les experts financiers tablaient sur un déclin de la valeur de l’euro sur le marché noir des devises à la fin de la saison estivale, la réalité a pris une tournure inattendue. Au lieu de la baisse anticipée, la monnaie unique européenne a enregistré une hausse significative le 25 janvier. Combien valent 100 euros en dinar algérien sur le marché noir ce jeudi ? 

Après une légère baisse en décembre, où l’euro était descendu à 237,5 dinars, la nouvelle année a débuté de manière surprenante avec une reprise marquée, ramenant la monnaie à son niveau le plus élevé. Cette tendance à la hausse face au dinar algérien semble se maintenir, contredisant ainsi les prévisions initiales des experts financiers.

L’augmentation inattendue de la valeur de l’euro est attribuée aux nombreux départs pour la Omra, le petit pèlerinage vers les lieux saints de l’Islam. Ces derniers jours ont été marqués par plusieurs vols d’Air Algérie en direction de ces destinations sacrées, entraînant une forte demande pour l’euro sur le marché parallèle des devises.

En ce jeudi 25 janvier 2024, l’euro s’échange sur le marché noir des devises à 238 dinars algériens à l’achat et à 240 dinars à la vente, alors qu’il avait maintenu une stabilité à 237 et 239 à l’achat et à la vente pendant plusieurs jours. Ainsi, une liasse de 23 800 dinars algériens est désormais nécessaire pour acquérir un billet de 100 euros, et 24 000 dinars algériens pour la vente, mettant en évidence la robustesse de l’euro par rapport au dinar sur ce marché particulier.

Parallèlement à l’euro, le dollar américain a également vu sa valeur augmenter. Ce 25 janvier, le billet vert est coté à 218 dinars sur le marché noir des devises à l’achat et à 220 à la vente.

Cette évolution sur le marché noir des devises en Algérie soulève des questions sur les facteurs sous-jacents qui influent sur les taux de change. La demande croissante d’euros liée aux départs pour la Omra montre comment des événements spécifiques peuvent avoir un impact sur les marchés financiers, défiant ainsi les prédictions des experts.

Euro, marché noir : qu’en est il des bureaux de change ?

Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a partagé récemment d’enthousiasmantes avancées dans le secteur financier algérien lors d’une séance à l’Assemblée populaire nationale (APN). Répondant à une question, Faid a levé le voile sur les spécificités des citoyens autorisés à effectuer des transactions dans les futurs bureaux de change algériens.

Dans son discours, le ministre des Finances a également abordé la question du « marché noir » des devises et les efforts en cours pour le combattre efficacement.

S’agissant des transactions au sein des bureaux de change, il a été clairement énoncé que seuls certains citoyens auraient le privilège d’acquérir des devises étrangères conformément à la nouvelle loi monétaire et bancaire. Cette liste inclut les voyageurs bénéficiant d’une allocation de voyage, les étudiants et enseignants réglant leurs frais d’études et de stages à l’étranger, les professionnels en mission internationale, ainsi que les patients nécessitant des soins médicaux à l’étranger.

Le ministre a informé que le dossier des bureaux de change est actuellement en cours d’examen à la Banque d’Algérie. Selon la nouvelle loi, la régulation du marché des changes relève de la responsabilité de la Banque d’Algérie, visant à garantir les meilleures conditions dans les domaines de la monnaie, du crédit et de l’échange, tout en favorisant une croissance économique solide.

Un système de régulation pour ces bureaux de change a été mis en place, couvrant les licences, la création, l’approbation et l’activité de ces établissements. Le ministre a insisté sur le fait que leur création se ferait de manière transparente, avec des données précises et mises à jour sur les opérations financières, contribuant à réduire la corruption et à garantir une infrastructure adéquate.

En ce qui concerne le marché parallèle des devises, le ministre a souligné que son éradication dépendra de la collaboration entre diverses administrations ministérielles et institutions afin d’établir des bases transparentes et de garantir une surveillance rigoureuse des opérations commerciales et économiques.

Bien que la transition vers une libération totale du dinar puisse résoudre certains problèmes, le ministre a alerté sur les « risques potentiels », tels que la fuite des capitaux et la diminution des réserves de change. Il a souligné que la capacité de l’économie nationale à générer des revenus en devises étrangères n’est pas encore stable. Il a conclu en mettant en avant l’importance de sensibiliser le public sur l’importance du recours au marché officiel, encourageant ainsi la participation à cette nouvelle étape économique.

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