Algérie – Un battement d’aile de poulet, suivi d’un grondement assourdissant : c’est ainsi qu’a commencé et s’est achevé le chapitre éphémère du Kentucky Fried Chicken (KFC) à Alger, qui se voit désormais fermé. En un battement de cil, le fast-food américain a suscité une tempête dans un verre d’eau, déclenchant une vague de réactions passionnées qui a culminé avec sa fermeture abrupte à peine deux jours après son ouverture.
Dimanche dernier, le 14 avril, les habitants d’Alger ont été surpris par l’apparition d’une nouvelle enseigne dans le paysage gastronomique de la capitale : le premier KFC d’Algérie. Situé à Bois des Cars à Delly Brahim, ce restaurant s’étendait sur une superficie de 400 mètres carrés, prêt à accueillir les aficionados du poulet frit à la sauce secrète.
L’ouverture de cette succursale aurait dû être un événement joyeux, un moment de festivités pour les amateurs de poulet et de sensations croustillantes. Cependant, elle a rapidement pris une tournure inattendue. En un tourbillon viral sur les réseaux sociaux, des accusations de soutien à Israël et de financement de l’armée sioniste ont transformé cette nouvelle gastronomique en une controverse politique brûlante.
Des jeunes militants, indignés par les liens présumés entre la marque et le conflit israélo-palestinien, ont organisé un sit-in spontané devant le restaurant, appelant au boycott de la marque au poulet. Les débats enflammés sur les réseaux sociaux ont alimenté le feu de cette controverse, faisant rage comme une friture dans une poêle surchauffée.
Et puis, comme un coup de tonnerre dans un ciel serein, les autorités locales ont ordonné la fermeture du restaurant. En une décision rapide, le logo et le nom de l’enseigne ont été retirés de la façade, sous le regard étonné des passants et des automobilistes, dont l’un de ces derniers a transmis une vidéo immortalisant la scène à la rédaction de DNAlgérie.
C’est ainsi que le chapitre du KFC à Alger s’est refermé aussi rapidement qu’il avait commencé, laissant derrière lui un goût amer et des questions en suspens. Au-delà de la simple fermeture d’un restaurant, cette histoire témoigne de la puissance des médias sociaux dans la formation de l’opinion publique et de la sensibilité des questions politiques, même dans les sphères les plus inattendues de la vie quotidienne.
DNAlgérie a pu confirmer la fermeture définitive du restaurant, auprès des services de la Wilaya d’Alger. Pour certains, c’est une victoire, une démonstration de la force du peuple dans la défense de ses convictions. Pour d’autres, c’est une déception, un gâchis de délicieuses opportunités de déguster du poulet croustillant.
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KFC boycotté et fermé en Algérie, mais pas dans autres pays arabes, tels que le Maroc
Comme plusieurs autres chaînes de restauration rapide américaines, KFC a été touchée par des campagnes de boycott menées au Moyen-Orient. De nombreuses personnes refusent désormais de fréquenter cette enseigne spécialisée dans le poulet frit, dénonçant le soutien des États-Unis à Israël dans le conflit avec le mouvement palestinien Hamas. Ces manifestants expriment ainsi leur solidarité avec la population de la bande de Gaza.
D’après les informations de Yum Brands, la société mère de KFC, les ventes ont enregistré une baisse de 5% au dernier trimestre de l’année 2023 au Moyen-Orient, en Turquie et dans le nord de l’Afrique, comme le rapporte l’agence Reuters. Cette diminution, bien que paraissant insignifiante, prend une tout autre ampleur lorsque comparée aux résultats globaux de la région pour l’ensemble de l’année, qui ont affiché une augmentation de 21%. KFC s’est donc retrouvé boycotté et fermé en Algérie, mais pas au Maroc, pays dans lequel ses activités perdurent à l’heure actuelle.
Par ailleurs, le Moyen-Orient s’est avéré être la région la plus touchée par la baisse des ventes au quatrième trimestre. La seule autre région à avoir enregistré un recul est l’Asie (-2%, excluant la Chine). Aux États-Unis, les ventes sont restées stables tandis qu’en Europe, elles ont progressé de 9%. Les consommateurs chinois ont manifesté un fort engouement pour les nuggets et autres chickenburgers, avec une augmentation du chiffre d’affaires de 18% par rapport au quatrième trimestre 2022.
Algérie : le KFC fermé rappelle l’histoire du faux Starbucks
L’odeur enivrante du café fraîchement moulu, l’attente fébrile d’une première gorgée de caféine revitalisante : voilà ce que beaucoup d’Oranais imaginaient lorsqu’ils ont entendu parler de l’arrivée présumée de Starbucks dans leur ville. Mais ce rêve s’est vite transformé en un réveil brutal et déroutant.
L’annonce de l’ouverture d’une succursale Starbucks à Oran a rapidement enflammé les esprits et enflammé les réseaux sociaux. Entre excitation palpable et scepticisme prudent, les habitants ont été emportés dans un tourbillon d’émotions contradictoires. Après tout, qui n’aurait pas envie de profiter des délices caféinés et des pâtisseries alléchantes de cette célèbre chaîne mondiale ?
Mais alors que les esprits s’échauffaient et que les discussions faisaient rage en ligne, des doutes ont commencé à s’insinuer. Des murmures inquiétants ont circulé, remettant en question la véracité de cette nouvelle. L’absence d’une annonce officielle de la part de Starbucks lui-même a laissé un vide béant, alimentant les spéculations et les suppositions.
Et puis, comme une bouffée d’air frais dans une pièce enfumée, la vérité a éclaté au grand jour. Dans un tweet cinglant, Starbucks Corporation a mis fin à toutes les conjectures, déclarant sans équivoque qu’aucune succursale n’avait été ouverte à Oran. La déclaration officielle a été comme un coup de tonnerre, dissipant les doutes et rétablissant la clarté dans le brouillard de confusion.
Cette révélation a non seulement déçu les amateurs de café oranais, mais elle a également mis en lumière les défis auxquels sont confrontées les grandes marques internationales dans un monde où les contrefaçons et les usurpations d’identité prolifèrent. La prolifération des fausses franchises n’est pas seulement une nuisance pour les consommateurs, mais elle nuit également à la réputation des entreprises légitimes et porte atteinte à leur intégrité.
Pourtant, malgré cette déception temporaire, il est indéniable que l’amour pour le café et le désir de découvrir de nouvelles expériences culinaires restent intacts à Oran. Qui sait quelles nouvelles aventures gustatives attendent les habitants de cette ville animée ? Alors que la recherche du café parfait continue, une chose est certaine : les Oranais resteront toujours prêts à embrasser les nouvelles opportunités, qu’elles viennent de grandes chaînes internationales ou de cafés de quartier pittoresques.
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