Crimes en Algérie : il fête sa sortie de prison, après avoir tué sa femme, en assassinant ses deux filles

Crime d'honneur en Algérie

Crimes en Algérie – Un crime d’une rare violence a eu lieu ce mercredi 25 septembre 2024 à Constantine. Un homme récidiviste, tout juste sorti de prison, a commis l’irréparable en tuant ses deux filles après avoir déjà purgé une peine pour le meurtre de leur mère, survenu plusieurs années auparavant. Cette affaire bouleversante a laissé les habitants du quartier de Bekira dans un état de choc profond, et a déclenché une onde de tristesse et de colère dans toute la région.

Le drame s’est déroulé dans une atmosphère déjà tendue. Le meurtrier, âgé d’environ 55 ans, venait à peine de recouvrer la liberté après avoir purgé une peine de prison pour avoir tué sa femme. Ses filles, âgées de 26 et 18 ans, vivaient depuis plusieurs années avec leur grand-mère maternelle. Toutefois, dès sa libération, il les avait reprises sous son toit, ce qui a marqué le début d’une tragédie qui allait se solder par un double homicide.

Les détails de ce crime sordide ont été rapportés par des sources proches de l’enquête, indiquant que l’homme avait prémédité son geste peu de temps après avoir retrouvé ses filles. L’horreur de la situation s’est aggravée lorsque le meurtrier a tenté de mettre fin à ses jours en se jetant sur une voie ferrée située dans le même quartier. Cependant, il n’a pas réussi dans son entreprise et a été découvert grièvement blessé sur les rails. Il a été transporté d’urgence à l’hôpital universitaire Ben Badis où il a été placé en soins intensifs, son pronostic vital étant encore incertain.

Lire aussi : Féminicide en Algérie : une infirmière tuée car ayant refusé un mariage

Crimes en Algérie : tous les voisins sont sous le choc

Le quartier de Bekira, où s’est déroulée cette tragédie, est aujourd’hui sous le coup d’une onde de choc. Les habitants, encore abasourdis par ce drame, peinent à croire qu’un tel acte a pu se produire dans leur voisinage. Certains voisins décrivent un homme instable, marqué par des années passées derrière les barreaux, mais jamais ils n’auraient imaginé que la situation dégénérerait à ce point. Les résidents du quartier, ainsi que les membres de la famille élargie des victimes, sont profondément endeuillés par cette perte brutale.

La justice algérienne a ouvert une enquête pour tenter de comprendre les motivations exactes de ce double meurtre et les circonstances qui ont conduit à cette tragédie familiale. Les premiers éléments de l’enquête indiquent que le père aurait montré des signes de détresse mentale depuis sa libération, mais aucune mesure n’avait été prise pour encadrer son retour dans la société. Cela soulève aujourd’hui des questions sur la réhabilitation des anciens détenus et les mécanismes de suivi post-carcéral.

Alors que les autorités continuent de rassembler des preuves et de recueillir des témoignages pour faire toute la lumière sur cette affaire, la communauté de Constantine est en deuil. Des obsèques privées pour les deux jeunes femmes sont prévues dans les prochains jours, mais la douleur de cette perte restera longtemps gravée dans les mémoires. Pour beaucoup, ce drame est un rappel brutal des failles de notre société dans la protection des plus vulnérables, et il appelle à une réflexion urgente sur la manière dont les situations à risque sont gérées.