Féminicide en Algérie : une infirmière tuée car ayant refusé un mariage

Féminicide en Algérie

Algérie actualité Le quatrième féminicide de l’année 2024 en Algérie a frappé durement la ville de Rouiba, à l’est d’Alger, prenant pour victime une jeune infirmière de 25 ans, Nesrine G.

Selon les informations partagées par le site Féminicides Algérie, Nesrine travaillait dans une clinique privée à Rouiba. Sa vie a été tragiquement interrompue par un homme du voisinage, qui la harcelait incessamment avec une demande insistante de mariage. Refusant cette proposition, la jeune infirmière est devenue la cible de la violence.

Le 29 janvier 2024, le destin de Nesrine a pris un tournant tragique. L’assaillant, un prétendant acharné, l’a attaquée avec une violence inouïe, la poignardant à treize reprises. Pire encore, la veille du crime, l’assassin a publiquement proféré des menaces de mort à l’encontre de Nesrine devant la clinique où elle travaillait. Une tentative déchirante d’appeler à l’aide qui a malheureusement été ignorée par ceux qui auraient pu prévenir ce drame.

Féminicides Algérie souligne le manque de réaction de la société devant les signes évidents de danger. Malgré les menaces publiques, personne n’a pris ces avertissements au sérieux, laissant Nesrine sans protection face à un danger imminent. Le jour fatidique, l’assaillant a frappé à la porte de la clinique, et c’est Nesrine qui a ouvert, se retrouvant alors victime d’une violence impitoyable.

Le récit de Féminicides Algérie ne s’arrête pas là. Après avoir ôté la vie à Nesrine, l’agresseur a tenté d’assassiner une cardiologue de la même clinique qui, par chance, a réussi à fuir. L’agression s’est poursuivie, mettant en danger d’autres vies, dont celle du gardien de l’immeuble. Malgré la gravité de ces événements, la presse locale n’a pas couvert l’affaire, soulignant ainsi une fois de plus le manque d’attention portée aux crimes contre les femmes.

Le féminicide de Nesrine G. est le quatrième enregistré en Algérie depuis le début de l’année 2024, accentuant les inquiétudes quant à la sécurité des femmes dans le pays. En janvier, Mostaganem a été le théâtre du premier féminicide, où Nawel Cherifa T., 30 ans, a été assassinée par son ex-mari, suivi du meurtre de sa mère le même jour. Le 24 janvier, à Sétif, Zahia B. a perdu la vie, probablement victime de voleurs.

Ces tragédies répétées soulignent le besoin urgent de mesures pour protéger les femmes en Algérie. Féminicides Algérie appelle à une sensibilisation accrue, à une prise de conscience sociale et à une réponse plus rapide aux signes de danger. La lutte contre la violence faite aux femmes ne peut être ignorée, et chaque tragédie comme celle de Nesrine G. doit servir de rappel poignant que des actions concrètes sont nécessaires pour garantir la sécurité et le bien-être des femmes algériennes.

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