Immigration – Algérie visas et voyages – Des Algériens vivant en France font face à des difficultés financières croissantes et révèlent qu’ils sont contraints de restreindre leurs dépenses en raison de l’envolée des prix de presque tous les produits et services.
Selon une étude menée par Cofidis, 65% des parents déclarent devoir réduire leurs dépenses liées à la rentrée scolaire de leurs enfants cette année. Bien que l’inflation globale tende à diminuer, la hausse des prix des fournitures scolaires demeure significative pour la prochaine rentrée. Elle atteint +11,3% par rapport à l’année précédente, d’après une enquête de la Confédération syndicale des familles (CSF). Le rapport souligne que « les familles devront dépenser entre 900 euros et 1700 euros en moyenne pour la scolarité d’un enfant ».
Cela exerce une pression financière sur les familles malgré l’augmentation de 5,6% de l’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS) pour les plus modestes par rapport à 2022. Ainsi, selon une étude pour Cofidis, 65% des parents indiquent qu’ils doivent réduire leurs dépenses liées à la rentrée scolaire de leurs enfants cette année, un chiffre qui monte à 79% pour les jeunes parents (25-34 ans). Parmi les domaines touchés par cette restriction budgétaire, l’habillement arrive en tête (59% des parents interrogés), suivi des articles de sport (40%), des inscriptions aux activités extra-scolaires (37%) et des fournitures scolaires (37%).
Quant à 46% des parents, ils envisagent de privilégier l’achat de nouveaux matériels plutôt que l’inscription à des activités extra-scolaires. Plus inquiétant encore, « l’inscription à la cantine sera également une dépense que 13% des parents interrogés prévoient de réduire », précise l’étude.
Face à l’inflation, les foyers français se tournent davantage vers des alternatives économiques. 49% des parents opteront pour la réutilisation (notamment pour les fournitures, vêtements, équipements, etc.) et 34% se tourneront vers les produits de seconde main. 13% envisagent de souscrire un crédit à la consommation.
« Les parents, en particulier les jeunes parents, optent pour des mesures d’austérité afin de maîtriser les coûts. Néanmoins, ils mettent en place des stratégies pour faire des choix entre les dépenses qu’ils jugent essentielles et non essentielles en matière de scolarité », explique Mathieu Escarpit, Directeur Marketing de Cofidis France.
Selon l’étude de la CSF (portail du crédit social des fonctionnaires en France), le coût moyen d’une liste complète de fournitures pour la rentrée 2023 s’élève à 233 euros pour un élève en école primaire, soit une hausse de 23% par rapport à 2022 (190 euros). Les collégiens verront leurs dépenses augmenter de 3,5% à 371 euros, tandis que les lycéens devront débourser 427 euros, soit une hausse de 3,1%. Les vêtements et l’équipement sportif sont les postes de dépenses les plus impactés avec une augmentation de 12%, tandis que le coût des fournitures de papeterie augmente de 25%, d’après le rapport de la CSF.
Une Algérienne de France interrogée par DNAlgérie a témoigné qu’elle et de nombreuses voisines sont contraintes de « se serrer la ceinture » pour faire face à une série de dépenses, d’autant plus qu’elle a la charge de trois enfants. » C’est la période que je redoute le plus : retour des vacances, puis rentrée scolaire « , a affirmé de son coté un père de famille
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