Actualités – La question de savoir si les étudiants étrangers en France auraient droit à des bourses, au même titre que leurs homologues français, a suscité de nombreuses discussions ces derniers temps.
La ministre de l’Enseignement supérieur a finalement annoncé que la réforme des bourses étudiantes serait mise en œuvre avec un retard, prévue pour la rentrée 2025. Ainsi, les étudiants devront attendre jusqu’en 2025 pour que cette réforme des bourses étudiantes soit pleinement mise en place. Cette annonce a été faite lors d’une interview sur France Culture.
Initialement, cette réforme, qualifiée de « prioritaire » par le gouvernement, devait être achevée pour la rentrée 2024, après avoir été décomposée en deux phases, comme le rappellent Les Echos. La première étape de cette réforme a déjà été mise en œuvre cette année, avec une augmentation de 37 euros par mois pour tous les étudiants boursiers. Cependant, la seconde étape, qui est considérée comme « structurelle », prendra plus de temps que prévu pour être mise en place.
France, bourses : un revenu universel pour tous les étudiants, y compris étrangers ?
Le gouvernement estime que le modèle actuel des échelons des bourses n’est plus adapté et souhaite mettre en place un système de solidarité à la source. Selon le gouvernement, cela favorisera l’accès aux droits et réduira le non-recours aux aides. Le ministère de l’Enseignement supérieur collabore également avec le ministère des Solidarités, qui souhaite intégrer cette réforme des bourses à celle de la solidarité à la source prévue au niveau national et prévue pour 2025. Les travaux en cours comprennent notamment le passage au revenu fiscal de référence pour les bénéficiaires de bourses sur critères sociaux. En effet, actuellement, l’attribution des bourses tient compte du revenu global brut des parents.
Concernant l’idée d’un revenu universel, la ministre de l’Enseignement supérieur souhaite un modèle redistributif visant à « aider davantage ceux qui en ont le plus besoin », plutôt qu’un revenu universel versé également aux enfants de cadres supérieurs. Selon les calculs du ministère, si un revenu universel de 1 000 euros était distribué à tous les étudiants, cela coûterait 24 milliards d’euros, alors que le budget du ministère est de 23 milliards d’euros.
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