Dans un monde où les frontières culturelles se chevauchent parfois sur les réseaux sociaux, une vidéo récente a suscité une controverse amusante mais significative. Publiée par un touriste sur Instagram, elle met en lumière un phénomène surprenant : l’appropriation culturelle par les voisins de l’ouest de l’Algérie de tout ce qui est Algérien, même de lieux aussi sacrés que les mosquées, y compris la Grande Mosquée d’Alger.
La vidéo en question présente la majestueuse Grande Mosquée d’Alger. Cependant, ce n’est pas son architecture impressionnante qui a attiré l’attention des spectateurs, mais plutôt une représentation située à ses côtés, à savoir, un petit ornement, représentant la mosquée emblématique de Marrakech et le drapeau du Maroc, qui a été placé près de la Grande Mosquée d’Alger, tout comme le sont plusieurs lieux emblématiques de villes arabes, et auxquels l’Algérie a tenu à rendre hommage.
Le touriste a capturé l’ironie de la situation en légendant sa vidéo avec le simple mot « Marrakech », en référence à la représentation de la mosquée marocaine à proximité de la plus grande mosquée d’Algérie. Cependant, cette allusion subtile à la ville marocaine a été perçue de manière très différente par les internautes, notamment ceux du Maroc et de l’Algérie. Pour beaucoup de Marocains, la vidéo a été interprétée comme une affirmation selon laquelle la Grande Mosquée d’Alger serait en réalité située à Marrakech. Cette confusion a rapidement fait le tour du web, attirant l’attention de centaines de milliers de spectateurs (NDLR, la vidéo a accumulé près de 800.000 vues en 24 heures).
La réaction des internautes marocains a été rapide et fervente. Convaincus que la mosquée présentée dans la vidéo était celle de Marrakech, ils ont exprimé leur fierté pour leur soi-disant monument national, se réjouissant de sa mise en valeur. Cependant, les internautes algériens n’ont pas tardé à rétablir la vérité, se moquant gentiment de cette confusion. « Ils veulent tout nous voler, y compris nos mosquées », a plaisanté une jeune fille algérienne. « Il a écrit Marrakech, par rapport à la petite mosquée de décoration sise à proximité de la Grande Mosquée d’Alger, qui ne se situe pas du tout au Maroc. « , s’est moqué un jeune algérien.
@dnalgerie
Quelques informations sur la Grande Mosquée d’Alger
Au cœur de l’Algérie, émergeant majestueusement à 10 kilomètres à l’est d’Alger, se trouve Djamaâ El Djazaïr, une mosquée qui ne cesse d’inspirer l’admiration et l’émerveillement. Inaugurée en grande pompe, elle est devenue la troisième plus grande mosquée du monde, seulement surpassée par les vénérables Masjid al-Haram à La Mecque et Masjid al-Nabawi à Médine. Érigée sur un terrain de 20 hectares, à un jet de pierre de la mer Méditerranée, cette merveille architecturale incarne la fusion harmonieuse entre tradition et modernité, entre spiritualité et innovation.
Djamaâ El Djazaïr n’est pas simplement un lieu de culte, mais une véritable cité de la foi, offrant une multitude de services et d’installations pour les fidèles et les visiteurs. Avec une capacité impressionnante de 120 000 fidèles, elle accueille les croyants du monde entier dans une atmosphère empreinte de sérénité et de recueillement. Mais au-delà de sa fonction religieuse, cette mosquée est également un centre de savoir et de culture, abritant une bibliothèque pouvant accueillir jusqu’à 2 000 personnes, un centre de recherche sur l’histoire de l’Algérie, et un musée d’art et d’histoire islamiques.
Le minaret de Djamaâ El Djazaïr s’élève majestueusement vers le ciel à une hauteur de 265 mètres, faisant de lui le plus grand du monde. Sa silhouette élancée domine le paysage, rappelant aux fidèles la grandeur de Dieu et la puissance de la foi. Mais ce n’est pas seulement la hauteur qui impressionne, c’est aussi la richesse des détails architecturaux. Des colonnades élégantes aux lustres étincelants, chaque élément de la mosquée est un chef-d’œuvre en soi, témoignant du savoir-faire et de la créativité des artisans et des architectes qui ont œuvré à sa construction.
En plus de ses installations religieuses, Djamaâ El Djazaïr abrite également un centre culturel dynamique. Avec une capacité de 1 500 places, ce centre offre un espace pour des expositions, des conférences, des projections de films, et bien plus encore. C’est un lieu où les arts et la culture se rencontrent, où les idées sont échangées et les esprits nourris. De la bibliothèque à la cafétéria, en passant par les salles de classe et les salles de réunion, le centre culturel est un véritable sanctuaire de la connaissance et de la créativité.
Au cœur de Djamaâ El Djazaïr se trouve également une maison du Coran, offrant aux étudiants la possibilité d’approfondir leur compréhension de l’Islam et de la culture islamique. Avec ses salles de classe, ses salles de réunion et son internat, cette école coranique est un havre de savoir et de spiritualité, où les étudiants peuvent se plonger dans l’étude des textes sacrés et des sciences islamiques. C’est un endroit où les traditions anciennes se mêlent à la modernité, où la foi et la raison s’entrelacent dans une quête commune de vérité et de sagesse.
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