C’était censé être une période de réjouissance, une parenthèse enchantée où les guirlandes scintillent et les familles s’unissent. Mais à Yerres, dans l’Essonne, le Noël de 2024 a été marqué par une histoire peu banale mêlant une console de jeux, deux cambrioleurs audacieux et une intervention policière éclair. L’un de ces deux derniers est un Algérien ayant foulé le sol français depuis 5 jours.
Tout commence le 24 décembre, alors que l’esprit festif s’installe dans les foyers de la rue Henri Barbusse. L’ambiance paisible du quartier a été troublée par une effraction soigneusement orchestrée par deux jeunes hommes, âgés de 25 et 27 ans. Profitant de l’absence des occupants, ils s’introduisent dans une maison et, comme deux enfants dans un magasin de jouets, se précipitent sur une PlayStation 5 flambant neuve. Mais leur triomphe est de courte durée. L’alarme retentit, les poussant à battre en retraite, console sous le bras. Ce qu’ils ignorent alors, c’est que leur escapade nocturne a été capturée par une caméra de surveillance. C’est en effet ce dont fait part le média français Actu.fr.
La suite aurait pu être un avertissement suffisant, un signe pour ces deux hommes de tourner la page et de laisser derrière eux cette maison désormais imprenable. Mais le duo ne semblait pas prêt à renoncer. Le lendemain, armés d’une détermination naïve, ils reviennent sur les lieux. Leur erreur ? Penser que cette maison resterait vide un soir de Noël. À leur grande surprise, les propriétaires sont là, prêts à célébrer les festivités, bien décidés à ne pas laisser leurs invités inattendus gâcher la fête.
Pris en flagrant délit, les cambrioleurs tentent de fuir une fois encore, mais cette fois, leur escapade se termine avant même d’avoir véritablement commencé. Alertée immédiatement, la police intervient avec une précision digne d’un scénario de film. Les deux hommes sont arrêtés à quelques pas seulement de la maison qu’ils convoitaient tant.
Les surprises ne s’arrêtent pas là. Lors des interrogatoires, il est révélé que l’un des suspects venait à peine de poser le pied en France. Cinq jours seulement depuis son arrivée sur le sol français, et déjà pris dans les méandres du système judiciaire. Son compagnon, lui, n’en était pas à son premier délit, selon les soupçons des enquêteurs, qui relient les deux hommes à d’autres cambriolages dans le quartier.
Lors de leur procès en comparution immédiate, les deux accusés ont tenté de jouer la carte de l’innocence. Le plus jeune algérien, fraîchement arrivé, a plaidé le hasard, affirmant qu’il se trouvait simplement au mauvais endroit, au mauvais moment, en compagnie de la mauvaise personne. Une défense bien maigre face aux preuves accablantes : des images de vidéosurveillance les montrent clairement à l’œuvre lors de leur première intrusion.
Le tribunal, après avoir examiné les faits, a rendu son verdict : six mois de prison pour chacun, assortis d’une interdiction du territoire français (ITF) pendant trois ans. Une sentence ferme, mais jugée proportionnée, compte tenu des circonstances.
Cette affaire, aussi singulière qu’instructive, met en lumière l’imprudence parfois déroutante de certains individus, dont l’Algérien arrivé en France depuis 5 jours. Arriver dans un nouveau pays et, en moins d’une semaine, se retrouver impliqué dans un cambriolage relève presque d’une tragédie moderne, où les mauvais choix mènent à des conséquences irréversibles.
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