Depuis son arrivée fracassante en Algérie le 14 avril dernier, le nouveau restaurant KFC a été au cœur d’une saga qui mêle controverses, spéculations et rebondissements inattendus, entre fermeture et réouverture. Ce qui aurait dû être une simple ouverture de franchise s’est transformé en un récit complexe, laissant les observateurs perplexes et les internautes en ébullition.
La dernière péripétie en date remonte à mercredi matin, lorsque des images ont émergé montrant le siège du restaurant à Bois des Cars, à Dely Brahim, fermé. Ce qui a surtout attiré l’attention, c’est la disparition énigmatique de l’enseigne bien reconnaissable de KFC, jadis fièrement affichée sur la façade de l’immeuble. Les réseaux sociaux se sont enflammés une fois de plus, alimentant la polémique qui ne cesse de croître depuis l’inauguration du restaurant.
Pourtant, malgré cette disparition soudaine, une lueur d’espoir est apparue lorsque le restaurant a rouvert ses portes en fin de matinée. Une source proche de l’établissement a confirmé : « Le restaurant est ouvert », mais sans donner de détails sur les raisons derrière la disparition de l’enseigne. À l’intérieur, les clients sont toujours servis dans les emballages distinctifs de la marque, laissant planer le mystère sur les événements récents.
Le lancement initial du restaurant avait été précédé d’une vague de réactions mitigées. D’un côté, une foule enthousiaste s’était précipitée pour être parmi les premiers à savourer les célèbres spécialités de poulet frit de la chaîne américaine. Mais de l’autre, des voix discordantes s’étaient fait entendre dès l’annonce de cette arrivée tant attendue.
En effet, la présence de KFC en Algérie n’avait pas fait l’unanimité. De nombreux internautes avaient exprimé leur désapprobation, craignant un soutien potentiel à Israël de la part de la célèbre enseigne de restauration rapide. Des appels au boycott avaient rapidement circulé sur les réseaux sociaux, arguant que KFC pourrait indirectement soutenir Israël dans son conflit avec la bande de Gaza.
Le jour de l’ouverture, des manifestants avaient même fait entendre leur voix devant le restaurant, exigeant sa fermeture immédiate. Des pancartes brandies, des slogans criés, une opposition ferme qui avait capté l’attention des médias locaux et internationaux.
Cependant, la disparition soudaine de l’enseigne, survenue peu de temps après ces manifestations, a donné naissance à de nouvelles questions. Pourquoi cette décision soudaine ? Est-ce une réponse aux pressions de l’opinion publique ou y a-t-il d’autres motivations en jeu ?
Pour l’instant, ces interrogations sur la fermeture puis réouverture du restaurant KFC en Algérie restent sans réponse. Les portes du restaurant sont ouvertes, mais le mystère persiste. Dans les rues de Dely Brahim, la vie suit son cours, mais l’ombre de cette controverse plane toujours au-dessus du nouveau restaurant KFC. Et alors que les débats font rage sur les réseaux sociaux, le public reste en attente de clarifications de la part de l’entreprise ou des autorités concernées.
Pendant ce temps, la saga de KFC Algérie continue d’attirer l’attention, mêlant intrigue, suspense et une bonne dose de scepticisme. Seule une chose semble certaine : tant que les questions restent sans réponse, le mystère qui entoure ce restaurant ne fait que croître, alimentant ainsi la curiosité et l’intérêt du public.
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