Exportation : l’Algérie a trouvé un nouveau produit phare sur lequel elle va miser

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L’Algérie franchit une nouvelle étape stratégique dans le domaine énergétique en misant sur l’exportation de l’électricité comme nouveau levier de croissance économique. Lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, le président Abdelmadjid Tebboune a fixé une feuille de route claire : renforcer l’investissement dans la production d’électricité et orienter l’excédent vers l’exportation. Une vision qui s’appuie sur l’efficacité prouvée de l’industrie énergétique algérienne et qui vise à faire du pays un acteur majeur sur le marché régional et continental.

Avec une autosuffisance énergétique désormais assurée, l’Algérie peut se projeter vers une nouvelle phase de développement. Le président a insisté sur le caractère rentable de ces investissements et a mis en avant la nécessité de s’ouvrir aux énergies propres, en exploitant les compétences nationales et en nouant des partenariats internationaux. Cette approche vise non seulement à optimiser les ressources disponibles, mais aussi à anticiper les mutations du marché énergétique mondial.

L’augmentation de la production d’électricité reposera sur une double approche : d’une part, soutenir les investissements dans les infrastructures classiques et, d’autre part, explorer les nouvelles sources énergétiques qui garantiront à long terme la sécurité énergétique du pays. Cette stratégie s’inscrit dans une logique de diversification et d’adaptation aux enjeux environnementaux et économiques actuels.

Dans cette dynamique, Sonelgaz se retrouve au cœur de la politique énergétique nationale. L’entreprise est appelée à jouer un rôle de leader, non seulement sur le plan national mais aussi à l’échelle régionale et continentale. Forte de ses capacités techniques et de son personnel hautement qualifié, elle devra renforcer sa présence sur les marchés extérieurs et développer des stratégies d’exportation adaptées aux besoins des pays voisins et d’autres partenaires internationaux.

Le président Tebboune a tenu à exprimer sa reconnaissance envers les travailleurs et cadres de Sonelgaz, saluant leurs efforts pour le raccordement à l’électricité dans toutes les régions du pays, y compris les zones les plus reculées. Ces avancées permettent aujourd’hui d’envisager une nouvelle étape où l’Algérie pourrait transformer son excédent de production en un atout économique majeur.

Cette stratégie d’exportation de l’électricité pourrait positionner l’Algérie comme un fournisseur clé sur le continent africain, notamment auprès des pays confrontés à des déficits énergétiques chroniques. Avec une demande croissante en électricité en Afrique, l’Algérie pourrait tirer parti de son avance technologique et de ses infrastructures solides pour s’imposer comme un acteur incontournable du marché énergétique.

En diversifiant ses sources de revenus au-delà de l’exportation des hydrocarbures, l’Algérie cherche à renforcer sa souveraineté économique et à garantir une croissance durable. L’exportation de l’électricité s’annonce ainsi comme un axe stratégique de développement, permettant au pays de valoriser son expertise et de s’intégrer davantage aux échanges régionaux et internationaux.

Le pays bénéficie d’une situation géographique privilégiée, ce qui lui permet d’envisager des partenariats avec des pays européens en plus de ses voisins africains. La connexion au réseau électrique de l’Europe via des câbles sous-marins pourrait être une option viable à long terme, ouvrant la voie à de nouveaux débouchés commerciaux. L’Algérie pourrait ainsi se positionner comme un maillon essentiel dans la transition énergétique du continent, en fournissant une énergie fiable et compétitive.

Les investissements dans les énergies renouvelables, notamment le solaire et l’éolien, constituent également un volet important de cette stratégie. Grâce à un ensoleillement exceptionnel, l’Algérie possède un potentiel considérable pour devenir un leader en production d’énergie solaire. Le développement de parcs solaires à grande échelle pourrait non seulement couvrir la demande nationale, mais aussi générer un surplus destiné à l’exportation, consolidant ainsi la place du pays sur la scène énergétique mondiale.

Dans cette optique, des accords de coopération avec des pays européens et africains sont en cours de discussion afin de faciliter la mise en place d’infrastructures de transport et de distribution de l’électricité. La modernisation du réseau électrique national et son interconnexion avec d’autres réseaux régionaux seront des éléments clés pour garantir le succès de cette politique.

Enfin, le gouvernement mise sur une approche intégrée qui inclut la formation et le renforcement des capacités humaines dans le secteur énergétique. Des programmes de formation spécialisés sont en train d’être mis en place afin de garantir une main-d’œuvre qualifiée capable de répondre aux exigences d’un marché en constante évolution. Cela permettra d’assurer la pérennité des projets engagés et d’accompagner le pays vers un avenir énergétique durable et prospère.

Avec cette ambition clairement affichée, l’Algérie se donne les moyens de transformer son potentiel énergétique en un véritable moteur de développement économique, consolidant ainsi sa position sur la scène internationale et contribuant à la stabilité énergétique de la région.

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