Immigration – Une affaire sensationnelle secoue actuellement l’Algérie, suscitant un vif intérêt à travers le pays et même au-delà de ses frontières. Cette affaire concerne un prétendu Starbucks qui s’est révélé être une contrefaçon, et elle a également propulsé son soi-disant directeur sous les feux de la rampe sur les réseaux sociaux.
L’histoire a débuté avec une première vidéo ironique largement diffusée sur les réseaux sociaux, dans laquelle le prétendu directeur a tenu des propos à la fois audacieux et farfelus. Il a déclaré : « Je vous informe que je suis le directeur de Starbucks Oran. C’est l’original, pas une copie. J’ai personnellement voyagé aux États-Unis, où j’ai obtenu les autorisations d’exploitation de Starbucks, ainsi que leurs recettes secrètes. Nous avons convenu que nous paierions la licence une fois que notre entreprise serait rentable. De plus, nous prévoyons d’ouvrir prochainement un McDonald’s qui proposera de la Karantika », a-t-il plaisanté.
Cependant, cette vidéo humoristique a rapidement été suivie par une autre dans laquelle le protagoniste prétendu clarifiait la situation et expliquait qu’il n’avait aucune relation avec Starbucks. Il a également partagé qu’il avait eu des problèmes, y compris avec son propre père, en raison de sa vidéo sarcastique.
Il est à signaler que, l’ouverture supposée d’un café Starbucks à Oran a fait sensation sur les réseaux sociaux, donnant lieu à une viralité impressionnante. Tout semblait authentique, de la file d’attente interminable aux logos Starbucks, en passant par la carte des boissons et les gobelets. Pourtant, il s’agissait bel et bien d’une imitation.
Le démenti de Starbucks a rapidement suivi. La BBC a contacté le siège de Starbucks à Londres ainsi que les responsables de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, et ils ont tous confirmé qu’aucune succursale Starbucks n’avait été ouverte à Oran, en Algérie. Sur les réseaux sociaux, la véritable entreprise Starbucks a même répondu aux internautes qui posaient des questions sur l’existence du café à Oran, niant catégoriquement ces informations erronées.
Actuellement, il n’est pas clair si Starbucks envisage de prendre des mesures légales contre cet établissement frauduleux, mais si tel était le cas, l’imitateur risquerait une procédure en justice ainsi que d’éventuels dommages et intérêts considérables, car Starbucks est une multinationale présente dans 86 pays à travers le monde. Cette histoire rocambolesque a non seulement jeté un éclairage sur les réseaux sociaux, mais elle soulève également des questions sur la contrefaçon et les conséquences potentielles pour ceux qui cherchent à imiter des marques bien connues.
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