À partir du 15 mai 2024, les résidents en France, y compris les Algériens, devront débourser davantage chez le médecin, avec une augmentation de la participation forfaitaire de 1 à 2 euros.
Cette mesure, prise dans le cadre d’une recherche d’économies par le gouvernement, a été décidée en février dernier et entre en vigueur ce mercredi 15 mai. Concrètement, la participation forfaitaire, qui représente le montant non remboursé par l’Assurance maladie lors des consultations médicales, des examens radiologiques ou des analyses, passe donc à deux euros au lieu d’un euro précédemment.
Ce que paieront désormais les Algériens de France chez le médecin
Ainsi, pour une consultation médicale facturée 26,50 euros, l’Assurance maladie prendra en charge 18,55 euros (soit 70%), auxquels il faudra maintenant soustraire deux euros au titre de la participation forfaitaire. Cela signifie que le patient sera remboursé à hauteur de 16,55 euros, contre 17,55 euros précédemment.
Il est à noter que cette augmentation s’applique également aux personnes souffrant d’une affection de longue durée (ALD) ou en arrêt de travail pour maladie. Cependant, il existe des exceptions, notamment pour les consultations des enfants et des jeunes de moins de 18 ans, ainsi que pour les femmes enceintes à partir du sixième mois de grossesse jusqu’au 12ème jour suivant l’accouchement. Les bénéficiaires de la Complémentaire santé solidaire ou de l’aide médicale de l’État (AME) sont également exonérés de cette participation forfaitaire.
Le décret gouvernemental du 16 février a également prévu le doublement des franchises médicales sur les boîtes de médicaments, les actes paramédicaux et le transport sanitaire, dont la hausse est entrée en vigueur le 31 mars 2024.
Cette augmentation des tarifs médicaux soulève des préoccupations concernant l’accessibilité aux soins de santé, en particulier pour les populations déjà vulnérables. Cependant, le gouvernement défend cette mesure comme nécessaire pour garantir la pérennité du système de santé français dans un contexte de pressions financières croissantes.
Les associations de défense des droits des patients ont exprimé leur inquiétude quant à l’impact de cette augmentation sur les personnes à faibles revenus et les groupes marginalisés. Ils soulignent que cela pourrait dissuader certaines personnes de consulter un médecin lorsque cela est nécessaire, ce qui pourrait entraîner des conséquences néfastes pour leur santé à long terme.
Cependant, les partisans de cette mesure affirment qu’elle est nécessaire pour contenir les coûts croissants du système de santé français. Ils soulignent que l’augmentation des tarifs vise à encourager une utilisation plus responsable des services médicaux et à contribuer à réduire le déficit budgétaire de l’Assurance maladie.
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