France : les enfants d’immigrés sont moins diplômés que les natifs (INSEE)

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Immigration – Algérie Visas et Voyages – Selon une enquête menée par l’Insee (L’Institut national de la statistique et des études économiques) et l’Ined (l’Institut national d’études démographiques), la diversité des unions et le niveau d’études des descendants d’immigrés augmentent au fil des générations. Ainsi, plus de 70 % des descendants de deux parents immigrés ont obtenu un diplôme supérieur à celui de leurs parents en France.

Les enfants réussissent ils mieux que leurs parents et leurs ascendants ? Cette question classique des études de mobilité sociale se pose avec une acuité particulière pour les familles d’immigrés, dont le projet migratoire visait souvent à améliorer leur sort et celui de leurs descendants. Or, ce projet se heurte à de nombreux obstacles. Dans quelle mesure les familles issues de l’immigration parviennent elles à les surmonter au fil des générations ? La deuxième édition de l’enquête Trajectoires et Origines, TeO2 permet, pour la première fois, de répondre à cette question en mesurant la progression du niveau d’éducation sur trois générations, ainsi que son rendement sur le marché du travail.

Le niveau d’éducation progresse-t-il autant dans les familles issues de l’immigration que dans les autres ? «72 % des descendants de deux parents immigrés obtiennent un diplôme plus élevé que celui de leurs parents, affirme l’étude. C’est davantage que pour les enfants de couples mixtes ayant un seul parent immigré (55 %) ou encore les descendants de natifs (57 %). Pour autant, ces enfants de deux parents immigrés, partant d’un capital scolaire plus faible, demeurent moins souvent diplômés du supérieur que les descendants de natifs», révèle cette enquête. 

Mais à quelles professions conduisent ces diplômes? Les diplômés du supérieur nés d’un ou deux parents d’origine extra-européenne sont nettement moins nombreux à accéder à des professions intermédiaires ou supérieures : 63 % pour les originaires du Maghreb, 67 % pour ceux d’Asie et 71 % pour ceux du reste de l’Afrique. Une part de l’explication de ces écarts selon l’origine, affirme l’enquête de l’Insee et de l’Ined, «tient aux discriminations à l’embauche régulièrement mesurées».

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