Une nouvelle forme de harcèlement virtuel, connue sous le nom de « swatting », se répand de plus en plus en France, affectant particulièrement les Algériens. Ce phénomène, qui consiste à mobiliser les forces de l’ordre sur la base d’une fausse alerte, prend de l’ampleur dans l’Hexagone depuis l’assassinat tragique de Dominique Bernard.
Le « swatting » est une pratique sournoise qui peut rapidement tourner au cauchemar pour ses victimes. Son fonctionnement est simple : un individu lance un appel téléphonique fictif, suscitant ainsi l’intervention de la police pour un motif inventé de toutes pièces.
Un exemple récent rapporté par BFMTV illustre bien la gravité de cette situation : une famille algérienne a été brutalement réveillée par l’arrivée massive d’une quarantaine de policiers armés. Ces derniers étaient alertés d’un supposé féminicide, un enfant ayant signalé par téléphone que « son père avait tiré une balle dans le ventre de [sa] mère ». Cependant, une fois sur les lieux, les forces de l’ordre ont réalisé que la situation était en réalité un canular cruel. La mère de famille, interviewée par la chaîne, décrit cette expérience comme traumatisante, affirmant qu’elle hante leurs esprits en permanence.
Originaire des États-Unis, le « swatting » gagne du terrain en France, selon Sophie Fibleuil, porte-parole de la police nationale. Cette pratique s’étend même à Internet, où elle peut prendre diverses formes telles que des appels téléphoniques, des courriels ou des messages sur les réseaux sociaux. Elle souligne la nouveauté de cette multiplicité des modes opératoires.
Ces actes malveillants se sont multipliés, en particulier après le meurtre tragique de Dominique Bernard, un professeur d’histoire assassiné à la sortie d’un lycée d’Arras. Les fausses alertes à la bombe se sont répandues, entraînant l’évacuation de nombreux établissements scolaires, musées et aéroports. Face à cette menace croissante, les autorités sont fermes : le « swatting » est sévèrement puni par la loi, passible de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende.
Ainsi, le « swatting » représente une menace sérieuse pour la sécurité publique, et notamment pour les Algériens établis en France, et une source de traumatisme pour ses victimes. Son expansion nécessite une vigilance accrue et une réponse ferme des autorités pour mettre un terme à ces actes malveillants.
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