L’histoire d’Oussémane F., boucher Halal en France et influenceur sur TikTok, a récemment fait la une des médias après qu’il ait partagé une vidéo bouleversante détaillant une séquestration et une agression brutale dont il aurait été victime. Cette attaque, motivée par ses publications controversées sur les réseaux sociaux, a suscité une vague d’indignation.
Oussémane F. est un personnage haut en couleur sur les plateformes numériques, suivi par plus de 120 000 abonnés. En tant que boucher, il affiche fièrement sa profession et promeut ouvertement des produits à base de viande de porc, défiant ainsi les normes culturelles et religieuses de sa communauté. Ses vidéos, souvent empreintes de provocation, ont attiré l’attention et ont déclenché des réactions passionnées, divisant l’opinion publique entre ceux qui le soutiennent dans sa démarche de liberté individuelle et ceux qui condamnent son manque de respect pour les croyances religieuses.
Pourtant, cette controverse n’est pas la première à laquelle Oussémane F. est confronté. En décembre 2023, il a été condamné pour apologie du terrorisme, ce qui a ajouté une couche de complexité à son image publique. Entre une réputation de rebelle et un discours parfois teinté de patriotisme français, cet homme oscille entre plusieurs identités, alimentant ainsi les spéculations sur ses motivations profondes et sa véritable nature.
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Dans sa récente vidéo, Oussémane, boucher Halal en France, raconte les heures traumatisantes qu’il aurait passées séquestré et battu dans un garage. Son crime, selon lui, a été de promouvoir la viande de porc et de se moquer ouvertement des musulmans qui s’opposent à sa consommation. Les images choquantes de l’agression, diffusées sur le réseau social Télégram, montrent un homme dénudé, ensanglanté et visiblement traumatisé, entouré de ses agresseurs.
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Boucher Halal en France : une association lance un appel inédit
Dans une période marquée par les célébrations de l’Aïd el-Fitr, L214, une association de défense des animaux, a soulevé une question brûlante en demandant l’interdiction de l’abattage sans étourdissement pour produire de la viande halal ou casher. Cette demande survient après la diffusion d’images choquantes provenant d’un abattoir bourguignon, relançant ainsi le débat sur le traitement des animaux dans le cadre des pratiques religieuses.
La vidéo, filmée dans l’abattoir Bigard de Venarey-les-Laumes (Côte-d’Or) en mars dernier et partagée par L214, montre des bovins saignés à vif de manière brutale, en violation flagrante des pratiques acceptées. Au lieu d’un seul geste de cisaillement de la gorge, les animaux sont soumis à des retours de la lame ou à des manipulations à la main, entraînant des souffrances inutiles et prolongées.
Les images révèlent également que les animaux ne sont pas maintenus dans un état d’inconscience après l’égorgement, contrairement aux exigences légales. Au contraire, ils sont transportés et suspendus, manifestant des signes évidents de conscience et de détresse. Ces pratiques ont conduit L214 à dénoncer des actes de cruauté délibérée et une violence inacceptable envers les animaux.
L’association a réagi rapidement en portant plainte contre l’abattoir et en appelant à sa fermeture auprès des autorités compétentes. La préfecture a assuré mener une enquête approfondie sur ces allégations et a promis des mesures correctives appropriées. Toutefois, L214 a exprimé sa frustration quant au manque de contrôle effectif de la part des autorités et a engagé un recours contre l’État pour son prétendu manquement à cette mission.
Cette affaire soulève également des questions sur la réglementation européenne en matière d’abattage rituel. Bien que la législation exige généralement que les animaux soient étourdis avant d’être abattus, une dérogation est prévue pour les pratiques halal et casher. L214 demande maintenant l’abolition de cette dérogation, soulignant que de nombreux pays européens ont déjà adopté cette mesure pour garantir le bien-être animal.
En réponse à ces demandes, des représentants de la communauté musulmane ont exprimé leur regret pour les pratiques inacceptables observées dans l’abattoir de Venarey-les-Laumes. Ils ont souligné l’importance du respect de l’animal et ont rappelé que les sacrificateurs sont formés au respect des normes éthiques lors de l’abattage rituel.
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