France – Dans un triste événement survenu le 15 mars au foyer Adoma d’Étampes (Essonne), Mohamed B., un Algérien kabyle de confession catholique, a été agressé par d’autres pensionnaires du foyer pour avoir mangé du porc, en plein Ramadan. Cette situation, a été révélée par une source policière à Valeurs Actuelles.
Les agresseurs du Kabyle établi en France, qui observaient le Ramadan, ont mal supporté le fait de voir Mohamed B. consommer du porc, une viande prohibée par leur religion pendant cette période de jeûne. Ce différend a rapidement dégénéré en acte de violence, avec l’un des agresseurs, identifié comme Qasim Z., un Afghan de 29 ans, sortant un couteau pour menacer Mohamed B.
Dans sa tentative de se défendre et de désarmer son agresseur, Mohamed B. a été roué de coups, recevant des coups de pied et de poing. L’incident a conduit à l’arrestation de Qasim Z., placé en garde à vue pour son implication dans l’agression. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances de l’attaque et pour garantir que justice soit rendue à la victime.
Par ailleurs, il est à signaler que, depuis le début du mois sacré du ramadan, les débats autour de cette pratique religieuse sont plus que jamais d’actualité. Marion Maréchal, tête de liste du parti Reconquête aux élections européennes, s’est récemment exprimée sur le sujet lors de son passage dans l’émission « Touche pas à mon poste ». Ses déclarations ont suscité des réactions diverses, mettant en lumière les tensions et les divergences d’opinions au sein de la société française.
Marion Maréchal a regretté « l’omniprésence de cette fête islamique » dans l’espace public, allant jusqu’à la qualifier de « baromètre de l’islamisation de la société française ». Cette prise de position a immédiatement déclenché une vague de réactions, certains soutenant ses propos, d’autres les condamnant fermement.
La proposition de Marion Maréchal d’interdire la publicité commerciale du ramadan dans l’espace public a également fait couler beaucoup d’encre. Elle estime que le ramadan ne devrait pas devenir une fête française au même titre que Noël ou Pâques, affirmant son attachement à l’identité et à la culture française traditionnelle.
Dans ses arguments, Marion Maréchal a évoqué plusieurs incidents survenus lors de précédents ramadans, mettant en lumière des cas de violence liés à cette période de jeûne religieux. Elle souligne que l’omniprésence du ramadan dans la sphère publique exerce une pression sur la société, ce qui peut entraîner des conflits et des tensions inutiles.
Cependant, Marion Maréchal tient à préciser que sa critique se limite à l’espace public, et qu’elle respecte la liberté de culte et les pratiques religieuses des individus dans le cadre privé. Elle insiste sur le fait qu’elle-même est croyante et n’a aucun problème avec les pratiques religieuses des autres tant qu’elles restent dans le domaine privé.
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