France : un sans-papiers algérien renverse une femme « pour son colier » 

influenceur algérien CRA sans-papiers algérien

L’actualité à Villeurbanne a été marquée, samedi 24 mai, par un fait divers aussi rapide que choquant. Une femme, marchant tranquillement rue du Docteur Ollier, a été violemment percutée par un homme circulant en trottinette. Ce dernier, identifié comme un sans-papiers algérien, aurait sciemment utilisé le choc pour tenter de s’emparer du collier de sa victime. L’agression a été stoppée de manière inattendue grâce à l’intervention d’un réserviste de la police nationale, alors hors service, qui a assisté à la scène et est immédiatement intervenu.

Selon les premiers éléments de l’enquête relayés par le journal Le Progrès, l’individu, âgé de 25 ans, a percuté la femme dans le but de lui arracher son bijou. Bien que le sans-papiers algérien ait tenté de prendre la fuite après l’agression, il a perdu momentanément l’équilibre au moment de l’impact. S’il est parvenu à se rétablir et à reprendre la direction de la fuite, c’est sans compter sur la réactivité de ce policier en civil qui n’a pas hésité à s’interposer. L’agent a pu stopper l’agresseur et le maintenir au sol, avec l’aide de quelques passants, jusqu’à l’arrivée des autorités compétentes.

La situation a connu un revirement supplémentaire lorsque le collier arraché à la victime a été retrouvé, jeté sur une pelouse voisine. Le sans-papiers algérien, dans sa tentative de dissimulation, avait abandonné l’objet, peut-être dans l’espoir de minimiser les charges retenues contre lui. Cependant, la victime ayant identifié formellement le suspect et son bijou, les preuves matérielles ont rapidement consolidé le dossier. La chaîne a été rendue à sa propriétaire, visiblement choquée mais indemne.

Interpellé par les forces de l’ordre et conduit en garde à vue, l’homme a été formellement identifié comme étant un sans-papiers algérien, en situation irrégulière sur le territoire français. Âgé de 25 ans, il est déjà défavorablement connu des services de police. À cela s’ajoute une interdiction administrative de retour (OQTF), dont il fait l’objet, ce qui signifie qu’il n’était pas autorisé à se trouver en France au moment des faits.

Durant sa garde à vue, le sans-papiers algérien a nié les faits qui lui sont reprochés, affirmant ne pas avoir eu l’intention de voler. Toutefois, les éléments recueillis sur les lieux de l’agression, les témoignages, ainsi que l’enregistrement partiel d’une caméra de surveillance municipale semblent contredire sa version. L’Algérien a été assigné à résidence en attendant sa comparution devant le parquet de Lyon.

Le rôle joué par le réserviste de la police dans l’interpellation a été salué en interne, son sang-froid ayant permis d’éviter une issue plus grave. La victime, quant à elle, a pu regagner son domicile après avoir été examinée par les secours, souffrant principalement d’un état de choc.

Ce fait divers survenu à Villeurbanne s’inscrit dans une série de délits violents impliquant certains individus en situation irrégulière, ici un sans-papiers algérien connu des autorités. L’affaire sera traitée en justice dans les jours à venir, mais elle ne manquera pas d’alimenter le débat sur la sécurité publique et la régularisation des ressortissants étrangers en France.