Immigration – Algérie visas et voyages – Le récit d’une étudiante algérienne en France, qui se retrouve sans titre de séjour ni récépissé depuis près de 2 ans, a mis en lumière les difficultés administratives auxquelles sont confrontés certains étrangers dans le pays.
Arrivée en France en août 2021 avec un visa long séjour de type D, l’étudiante algérienne a entamé les démarches pour obtenir son premier titre de séjour dès le mois d’octobre de la même année. Malgré sa demande, elle n’a reçu qu’un récépissé de dépôt d’une durée de 3 mois. Depuis l’expiration de ce récépissé, elle se trouve dans une situation irrégulière, incapable de travailler légalement et même de rendre visite à sa grand-mère mourante en Algérie.
La jeune femme a tenté d’insister auprès de la préfecture de Créteil pour obtenir des réponses, mais en vain. Cette situation l’a laissée dans une situation difficile, privée de droits fondamentaux et confrontée à l’incertitude quant à son avenir en France. Elle a même sollicité un défenseur des droits pour obtenir de l’aide, mais n’a pas pu résoudre sa situation.
Un avocat inscrit au barreau de Paris, contacté par DNAlgérie, a conseillé à l’étudiante de faire appel à un avocat spécialisé dans le droit des étrangers. Cet expert pourrait aider à identifier les raisons derrière le blocage de sa demande et à trouver une solution pour régulariser sa situation.
Ce cas particulier met en évidence les défis auxquels sont confrontés de nombreux étrangers en France. Les retards et les blocages administratifs peuvent avoir des répercussions dramatiques sur leur vie quotidienne, les empêchant de travailler, d’étudier et même de voyager. Ces obstacles peuvent également créer des situations de vulnérabilité et d’instabilité, comme le montre l’histoire de cette jeune étudiante.
Titre de séjour, France : une autre Algérienne dans l’embarras
En parallèle, une panne électrique à la Préfecture de l’Essonne en France a eu des conséquences désastreuses pour de nombreux ressortissants algériens et d’autres usagers, en particulier en ce qui concerne les démarches liées aux titres de séjour. L’incident, survenu le 7 août dernier, a plongé la préfecture dans l’obscurité, provoquant un dégagement de fumées et déclenchant l’alerte incendie. Cette situation a entraîné l’annulation de rendez-vous et la suspension des services administratifs, laissant de nombreux individus dans l’incertitude.
La panne électrique a eu un impact majeur sur les opérations quotidiennes de la préfecture, ainsi que sur les institutions environnantes telles que le conseil départemental de l’Essonne et le tribunal judiciaire. L’absence d’électricité a perturbé les audiences au tribunal, compliquant le contrôle des sacs et des effets personnels, ainsi que la rédaction des actes par les greffiers qui dépendent des ordinateurs et des imprimantes pour leur travail.
Cependant, ce sont les ressortissants algériens en France qui ont été le plus durement touchés par cette panne électrique. Plusieurs d’entre eux, dont une Algérienne de France, avaient des rendez-vous planifiés depuis plusieurs semaines pour renouveler leurs titres de séjour, mais l’incident a entraîné l’annulation de ces rendez-vous, créant des désagréments majeurs.
L’incident a mis en lumière la vulnérabilité des services administratifs face à de tels événements imprévus. Les témoignages des ressortissants algériens touchés par cette panne électrique reflètent les difficultés auxquelles ils sont confrontés dans leurs démarches administratives, en particulier lorsque ces démarches sont liées à des contraintes de temps. Une jeune Algérienne a exprimé son désarroi sur Facebook en expliquant comment l’annulation de son rendez-vous pour le renouvellement de son titre de séjour a impacté ses plans de voyage en Algérie.
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