Immigration – Algérie Visas et Voyages – Le monde de l’aviation a été ébahi par la performance d’un jeune pilote de la compagnie aérienne nationale Air Algérie. Le 14 mars dernier, ce pilote a réussi à réaliser un exploit en effectuant le trajet Paris-Alger en seulement une heure et trente-huit minutes, soit une réduction significative de la durée du vol qui prend normalement environ deux heures et une bonne dizaine de minutes.
Le pilote a pris les commandes de son Boeing 737 à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle à 21h28, heure locale. Il a effectué une série de manœuvres expertes pour prendre de la vitesse et atteindre l’altitude nécessaire pour un vol à grande vitesse. Grâce à une combinaison de vents favorables et d’une planification minutieuse, le pilote a pu naviguer efficacement dans les airs, évitant les obstacles et les turbulences qui pourraient ralentir son vol.
La performance du pilote devrait être saluée par les experts de l’industrie aéronautique, qui devraient souligner la complexité de réaliser une telle prouesse. Notons que, les pilotes sont soumis à des contraintes strictes en termes de sécurité et de réglementation, ce qui limite leur marge de manœuvre. Cependant, le jeune algérien a réussi à réaliser un vol rapide tout en respectant ces contraintes.
La performance du jeune pilote a également suscité l’enthousiasme des passagers, qui ont été impressionnés par la rapidité du vol. » On a les meilleurs pilotes du monde « , a confié une passagère dudit vol à DNAlgérie. Les voyageurs sont souvent confrontés à des temps d’attente prolongés dans les aéroports et à des délais de vol, ce qui peut être frustrant. Le vol rapide a permis aux passagers de se rendre rapidement à leur destination et de gagner du temps précieux.
Pilotes de Air Algérie : sont-ils bien payés ?
L’un des éléments qui détermine le salaire d’un pilote, en plus de l’ancienneté, est le type de l’appareil commandé et du vol effectué (moyen-courrier ou long-courrier). Ainsi, le pilote qui effectue un vol à bord d’un Boeing 737 n’a pas la même rémunération que celui qui commande un Airbus A320. Outre cela, un vol moyen-courrier Alger-Paris n’est pas payé comme un vol long-courrier Alger-Montréal par exemple. Il faut dire que ce métier est très convoité sur le marché de l’aviation civile. D’ailleurs, les transporteurs aériens s’arrachent les meilleurs pilotes, notamment en leur proposant de meilleurs salaires que ceux qu’ils perçoivent actuellement.
Chez Air Algérie, un commandant de bord, avec ancienneté, touche un salaire moyen de 800 millions de centimes, et pour un officier-pilote le salaire varie entre 400 millions et 500 millions de centimes par an, selon des chiffres publiés anonymement par des employés de la compagnie nationale sur le site Glassdoor. Ce qui donne, après conversion au taux du marché parallèle une rémunération comprise entre 2 700 € et 4 500 € par mois pour un pilote expérimenté et entre 2 000 € et 3 000 € par mois pour un officier-pilote.
De leur coté, les compagnies low-cost, qui n’effectuent que des vols moyen-courriers, proposent des salaires nettement plus avantageux à leurs pilotes par rapport au pavillon national. Par exemple, Transavia, la filiale de KLM, accorde un salaire de 6 358 € par mois à ses pilotes. Une autre compagnie low-cost, en l’occurrence Hop!, qui est également une filiale d’Air France, propose des salaires compris entre 10 000 et 11 000 € par mois. Des salaires qui sont loin de ceux que perçoivent les pilotes d’Air Algérie, même avec une longue experience.
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