Voyages et immigration – Les quelques 300 étudiants algériens inscrits dans des universités en Russie, et qui sont bloqués en Algérie du fait de la fermeture des frontières, son revenus à la charge et ont exprimé une nouvelle fois leur colère face à la situation dans laquelle ils se trouvent.
Près de 300 étudiants algériens inscrits dans des universités russes sont en effet bloqués en Algérie à cause de la fermeture des frontières. En février dernier, les concernés avaient déjà interpellé les autorités algériennes afin qu’elles trouvent une solution à leur problème. Les étudiants concernés avaient notamment rencontré le ministre des affaires étrangères Sabri Boukadoum. La présidence de la République avait également été informée du problème de ces personnes à la même époque.
« Selon des échos qui me parviennent. Il y a des démarches qui ont été entreprises », avait notamment déclaré l’un des étudiants concernés. Le ministre des affaires étrangères avait, quant à lui « appelé l’ambassadeur d’Algérie à Moscou et l’a instruit de régler le problème ».
Frontières de l’Algérie : les étudiants bloqués reviennent à la charge
Toutefois, le problème de ces étudiants bloqués en Algérie à cause de la fermeture des frontières ne semble toujours pas réglé. Ceux-ci sont en effet revenus à la charge, ce dimanche 4 avril, et exprimé leur colère face à cette situation. « Nous avions été délaissés, sachant que d’autres étudiants algériens des
Notons que la fermeture des frontières algériennes, qui dure depuis le 17 mars 2020, suscite de plus en plus la colère tant de la part des ressortissants bloqués à l’étranger que de ceux qui ne peuvent pas voyager hors du territoire national, faute de la disponibilités de vols. Depuis la fin du mois de février dernier, l’affaire de 27 ressortissants algériens qui se sont retrouvés bloqués à l’aéroport de Paris Charles de Gaulle a également fait couler beaucoup d’encre. Ces ressortissants, qui ont porté plainte contre Air Algérie en France, n’ont pas pu obtenir gain de cause et refusent toujours de retourner en Grande-Bretagne d’où ils sont venus. Les autorités algériennes refusent quant à elles de les laisser voyager vers l’Algérie.
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