Voyages et immigration – La diaspora algérienne a franchi un nouveau pas au sujet de l’ouverture des frontières de l’Algérie, et ce avec le lancement d’une pétition réclamant davantage de mesures dans ce sens.
La réouverture partielle des frontières nationales, effective depuis le 1er juin 2021, se révèle insuffisante à couvrir la demande des algériens de l’étranger sur les voyages, et ce depuis déjà plusieurs mois. Au départ de la France, qui reste le pays le plus desservi, il n’y a ainsi qu’une centaine de vols par semaine, en plus de deux traversées maritimes, contre une soixantaine de liaisons par jour avant la crise sanitaire.
Cette situation a d’ailleurs conduit à une hausse importante des prix des billets, et ce chez l’ensemble des compagnies qui desservent l’Algérie. Chez Air France, les tarifs moyens frôlent les 700 euros par personne pour un aller simple au mois de mars, et dépassent même les 990 euros au mois d’avril, toujours pour un aller simple. Air Algérie, qui propose les prix les plus bas entre les deux pays, pratique quant à elle des tarifs moyens de 500 euros pour un aller simple sur la ligne Paris-Alger.
Ouverture des frontières en Algérie : la diaspora franchit un nouveau pas
Dans ce contexte, la diaspora algérienne a d’ailleurs franchi un nouveau pas au sujet de l’ouverture des frontières de l’Algérie, avec le lancement d’une nouvelle pétition réclamant davantage de mesures de la part du gouvernement. Ladite pétition, lancée par le Comité international de défense des consommateurs algériens (CIDCA) a déjà recueilli environ 1400 signatures.
Outre la réouverture totale des frontières et un retour à la normale des vols et des traversées maritimes, les auteurs de cette pétition réclament également des mesures en ce qui concerne les prix des billets. Le document en question mentionne en effet la nécessité d’appliquer des tarifs plus équitables, en prenant l’exemple des prix sur les vols à destination de pays comme la Tunisie et le Maroc.
Les auteurs de la pétition réclament également un meilleur traitement des voyageurs algériens, qui ont déjà dénoncé à plusieurs reprises certaines pratiques dont ils sont victimes, notamment de la part des employés d’Air Algérie.
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