Importations – L’Algérie franchit une étape décisive dans sa marche vers la modernisation de ses infrastructures portuaires et la dynamisation des opérations de traitement des marchandises. Cette démarche facilitera davantage les opérations d’importation et d’exportation en Algérie.
En effet, une avancée majeure a été réalisée dans la numérisation des opérations portuaires avec la signature d’une convention pour l’intégration de deux systèmes d’information : le système communautaire portuaire algérien (APCS), géré par le groupe Serport, et le nouveau système d’information des douanes algériennes (ALCES). Cet accord a été signé sous l’égide du ministre des Transports, Mohamed El-Habib Zahana, en présence des ministres des Finances, Laâziz Faïd, et de l’Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, ainsi que du directeur général des Douanes, le général-major Abdelhafid Bakhouche, et du directeur général de Serport, Karim Eddine Harkati.
Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large de transformation numérique, qui est cruciale pour faciliter les opérations liées au commerce extérieur, notamment pour l’exportation et l’importation en Algérie. En numérisant l’ensemble des documents et des procédures douanières, cette coopération vise à réduire considérablement les délais et les coûts associés au traitement des marchandises dans les ports algériens. Cette avancée est perçue comme un levier essentiel pour atteindre l’objectif ambitieux de 29 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures d’ici 2030.
Le ministre des Transports a souligné que cette convention permettra à tous les intervenants dans les activités portuaires d’accomplir les procédures liées au commerce extérieur dans des délais réduits et à des coûts optimisés. Grâce à la numérisation de tous les documents afférents, les entités commerciales, agricoles et douanières pourront effectuer un contrôle rigoureux et précis des opérations de conformité, réduisant ainsi le temps de traitement des marchandises. Il a également rappelé l’engagement de son département dans une démarche de transformation numérique globale, visant à créer une infrastructure numérique solide, intégrée et fiable, capable de soutenir le secteur dans l’accomplissement de ses missions stratégiques et réglementaires.
Le ministre a lancé un appel aux opérateurs économiques pour qu’ils s’approprient pleinement ce nouveau système d’information intégré et en exploitent toutes les potentialités. L’objectif est clair : promouvoir une image moderne et efficace de l’Algérie sur la scène internationale tout en soutenant activement la croissance de ses exportations hors hydrocarbures.
Dans un contexte mondial de plus en plus compétitif, cette numérisation représente une opportunité pour l’Algérie de diversifier son économie tout en tirant pleinement parti de ses ressources agricoles, industrielles et commerciales. La mise en place d’une infrastructure numérique solide et l’optimisation des opérations portuaires permettront à l’Algérie de se donner les moyens d’atteindre son objectif de 29 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures d’ici 2030.
Le secteur agricole, en particulier, s’affirme comme un pilier potentiel des exportations algériennes. Grâce à cette transformation numérique, il pourra bénéficier d’une meilleure synchronisation entre les services douaniers, les contrôles phytosanitaires et les opérateurs portuaires. Ce flux d’exportations de produits agricoles gagnera en efficacité, permettant d’augmenter les volumes d’exportation et de renforcer la compétitivité des produits algériens sur les marchés internationaux, où la rapidité et la fiabilité des opérations douanières sont devenues des critères déterminants.
La modernisation des infrastructures portuaires et la numérisation des procédures s’inscrivent également dans une stratégie plus vaste visant à repositionner l’Algérie comme un acteur clé dans les échanges commerciaux régionaux et internationaux, soit en importation et exportation.
En améliorant la qualité des services portuaires, l’Algérie espère attirer davantage d’investissements étrangers et devenir un hub incontournable pour les échanges en Afrique du Nord et au-delà. Cette transformation est essentielle non seulement pour stimuler le commerce extérieur, mais aussi pour renforcer la résilience économique du pays face aux défis globaux.
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