Alors que la campagne de déclaration des revenus 2025 bat son plein, une vigilance particulière est demandée aux contribuables, notamment à ceux d’origine algérienne vivant en France. Les services fiscaux rappellent avec insistance que les dates limites pour remplir la déclaration sont impératives. Pour les Algériens installés en France, souvent nombreux à envoyer encore leur déclaration d’impôts par voie postale ou à gérer leur fiscalité entre deux pays, un retard pourrait entraîner des conséquences financières non négligeables. En effet, les impôts en France ne tolèrent que très peu d’écarts, et les pénalités prévues sont de l’ordre de 10 à 20 %, voire plus dans certains cas extrêmes.
Les premiers concernés par ces mesures sont les contribuables résidant dans les départements numérotés de 01 (Ain) à 19 (Corrèze), ainsi que les Algériens non-résidents en France mais ayant des revenus imposables sur le sol français. Ils n’ont plus qu’une poignée de jours, précisément jusqu’au jeudi 22 mai à minuit, pour déclarer leurs revenus sur la plateforme impots.gouv.fr. Ce portail numérique centralise toutes les démarches liées aux impôts, mais il suppose un accès numérique et une certaine familiarité avec les démarches en ligne, ce qui n’est pas toujours le cas pour les Algériens les plus âgés ou ceux fraîchement installés en France. Les impôts, en France comme ailleurs, ne laissent cependant guère de place à la clémence en matière de délais.
Pour ceux qui s’en tiennent encore à la version papier, notamment les retraités ou les contribuables moins technophiles, la date butoir approche à grands pas. Le mardi 20 mai constitue l’échéance officielle, cachet de la Poste faisant foi. Là encore, de nombreux Algériens en France, par habitude ou par précaution, optent pour cette méthode traditionnelle. Une erreur d’envoi, une journée de retard, ou un formulaire égaré, et la majoration des impôts s’enclenche automatiquement. La Direction générale des finances publiques (DGFiP) ne manque pas de rappeler que toute déclaration déposée hors délai est sanctionnée d’une hausse de 10 % du montant dû. Cette pénalité peut atteindre 20 % si la déclaration est transmise dans les 30 jours suivant la réception d’une mise en demeure. En cas de dépassement de ces 30 jours, les impôts en France imposent une majoration de 40 %, une sanction redoutée par tous les contribuables, y compris les Algériens.
Le gouvernement français maintient cette rigueur afin de garantir l’équité du système fiscal. Les Algériens résidant en France doivent ainsi s’assurer de respecter le calendrier fiscal établi. Il est à noter que les départements allant de 20 (Corse) à 54 (Meurthe-et-Moselle) disposent d’un sursis jusqu’au mercredi 28 mai à minuit pour remplir leur déclaration en ligne. Les départements suivants, allant du 55 (Meuse) jusqu’au 976 (Mayotte), bénéficient d’une échéance encore plus éloignée, fixée au jeudi 5 juin à minuit. Cependant, ces marges de manœuvre ne s’appliquent qu’aux démarches numériques.
Les impôts en France, en visant la simplification avec la déclaration automatique pour les foyers à la situation stable, n’exemptent en rien les contribuables de leur responsabilité. Nombreux sont les Algériens en France qui, pensant que tout est déjà prérempli et validé, omettent une vérification finale. Or, toute omission ou retard, même involontaire, peut suffire à enclencher les pénalités. Cette vigilance devient d’autant plus importante que certains Algériens disposent de biens ou de revenus transfrontaliers, nécessitant une attention particulière dans la déclaration de leurs impôts en France.
La situation actuelle impose donc une rigueur absolue. Les impôts, en France, ne prennent pas en compte les éventuelles complexités linguistiques, administratives ou culturelles qui pourraient ralentir certains foyers, notamment ceux des Algériens. La seule mesure de tolérance reste la date officielle. Toute démarche effectuée après cette limite entraîne, automatiquement, une majoration difficile à contester.
Les Algériens vivant en France doivent être particulièrement attentifs à ces échéances fiscales. La répétition des rappels par l’administration montre l’importance du respect du calendrier, qu’il s’agisse d’une déclaration numérique ou papier. Les impôts en France, malgré l’automatisation croissante et la volonté d’alléger les procédures, restent rigoureusement encadrés par des règles strictes. Pour les Algériens concernés, anticiper la déclaration reste le seul moyen d’éviter toute mauvaise surprise et de préserver leur équilibre budgétaire.