Immigration – Algérie visas et voyages – Un blogueur français a déclenché une polémique en se moquant ouvertement des Algériens, suite à l’interdiction de la diffusion du film Barbie en Algérie.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux intitulée » les Algériens, vous n’aimez pas les blondes ? « , le blogueur français a ironisé sur la décision algérienne d’interdire le film Barbie et a commenté : « Dites-moi les Algériens : qu’est-ce qui se passe ? Elle ne vous plaît pas la petite Barbie blonde ? Apparemment, vous l’avez laissée dans vos salles pendant 3 semaines et vous l’avez retirée. »
Il a poursuivi en ajoutant : « En Algérie, ils ont décidé d’interdire Barbie car apparemment ça fait une atteinte à la morale. Il y a des scènes qui ne plaisent pas dans le monde musulman. Je ne les blâme pas, c’est juste que ça me fait marrer de voir que ce film crée un scandale planétaire, alors qu’on est juste en train de parler de Barbie. »
Le film Barbie, qui a été interdit dans plusieurs pays tels que le Koweït, le Liban, le Vietnam et l’Arabie Saoudite, a également été retiré des salles de cinéma en Algérie après quelques semaines de projection. Le film, qui a été lancé en juillet dernier, a suscité un engouement important auprès du public, notamment grâce à une campagne marketing bien orchestrée. Le récit de la transition de l’univers féérique de Barbie vers le monde réel a généré des débats passionnés dans plusieurs pays arabes, ce qui a conduit à sa suspension dans les cinémas de ces pays.
Malgré cela, le film a enregistré des records d’audience depuis sa sortie. En Algérie, les cinémas à Alger, Oran et Constantine ont inclus le film dans leurs programmations, attirant un public nombreux à chaque séance. Toutefois, le 13 août 2023, le film a été retiré en Algérie en raison de son caractère « contraire aux valeurs de la société algérienne », selon des notifications envoyées par le ministère de la Culture aux cinémas. Il convient de noter que cette décision n’a pas encore été officiellement confirmée par une source gouvernementale ou une autorité algérienne.
La controverse autour de l’interdiction du film a également été alimentée sur les réseaux sociaux, où des voix critiques se sont élevées pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une promotion de l’homosexualité, une thématique perçue comme allant à l’encontre des valeurs morales. Cette polémique a également entraîné la suspension de la chaîne de télévision Essalam TV par l’Autorité de Régulation de l’Audiovisuel (ARAV) après la diffusion d’une séquence montrant un mariage homosexuel.
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