Le secteur des télécommunications connaît une nouvelle orientation en Algérie, avec l’annonce de remboursements pour les abonnés de l’internet fixe en cas d’interruptions du réseau. Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, a donné des instructions claires lors d’une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Batna. Cette mesure marque une étape importante dans la volonté des autorités de garantir aux citoyens un service de qualité et de renforcer la confiance entre les opérateurs et les usagers. Le ministre a insisté sur le fait que l’internet en Algérie ne peut plus souffrir de coupures récurrentes sans contrepartie, et que désormais des remboursements viendront compenser les désagréments subis. Ces remboursements, liés à l’internet, traduisent aussi une nouvelle logique de gouvernance qui s’étend sur tout le territoire de l’Algérie.
Durant sa visite, Sid Ali Zerrouki a présidé une rencontre régionale avec les responsables locaux du secteur, visant à préparer la rentrée sociale et à améliorer la couverture. À cette occasion, il a insisté sur la nécessité d’assurer la disponibilité permanente des bureaux de poste et des guichets automatiques, afin que les besoins des citoyens soient satisfaits dans des conditions optimales. Dans le même cadre, il a ordonné la prise en charge immédiate de toutes les demandes de raccordement des établissements éducatifs au réseau des télécommunications et de l’internet. Cela reflète une vision claire : l’internet en Algérie doit devenir un outil accessible et fiable pour l’éducation, et la qualité des services doit être renforcée à travers des remboursements lorsque la prestation n’est pas assurée correctement.
En parallèle, le ministre a abordé l’amélioration de la couverture téléphonique et de l’internet mobile. Il a mis en avant la mise en place d’un mécanisme de coordination chargé de suivre ce dossier avec l’ensemble des parties concernées. L’objectif est d’assurer une meilleure couverture sur tout le territoire, particulièrement le long des axes routiers, souvent pointés du doigt pour leurs zones blanches. Les opérateurs de téléphonie mobile devront respecter les cahiers des charges imposés par les autorités, avec une attention particulière accordée à la généralisation de la fibre optique (FTTH). Cela montre que l’internet en Algérie progresse sur plusieurs fronts, et que l’accompagnement de ces efforts par des remboursements consolide encore la relation entre l’État, les opérateurs et les abonnés.
Concernant le service universel des communications électroniques, Sid Ali Zerrouki a rappelé l’importance d’une meilleure coordination entre les acteurs locaux pour accélérer la couverture des 1400 zones prévues dans le programme actuel. Il a demandé un recensement précis des régions souffrant encore d’une couverture faible ou inexistante, afin de les intégrer dans le nouveau programme du service universel qui sera prochainement lancé. Cette démarche s’inscrit dans une logique d’équité territoriale, afin que chaque citoyen, où qu’il se trouve, puisse bénéficier d’un accès fiable à l’internet en Algérie. Et pour renforcer la confiance, les remboursements viennent garantir que chaque interruption injustifiée sera compensée, mettant en lumière la responsabilité des opérateurs.
La rencontre régionale présidée à Batna a également été l’occasion d’évoquer le rôle de la gouvernance locale dans la gestion du secteur. Le ministre a insisté sur l’importance de rehausser la qualité des services rendus aux citoyens, en favorisant une meilleure réactivité face aux attentes du public. Le lien entre gouvernance, transparence et qualité de service devient plus fort, notamment grâce à cette décision d’imposer des remboursements liés aux coupures d’internet. Ainsi, l’internet en Algérie n’est plus perçu uniquement comme une infrastructure technique, mais comme un droit d’accès garanti, assorti d’un mécanisme de remboursements en cas de défaillances.
Ces annonces traduisent un changement de cap important pour le secteur numérique. L’internet en Algérie devient un pilier incontournable du quotidien des citoyens, qu’il s’agisse d’éducation, de communication ou d’activités professionnelles. Le choix d’associer ce développement à des remboursements systématiques constitue une avancée notable dans la protection des droits des abonnés. Les coupures, qui étaient souvent tolérées, feront désormais l’objet d’une indemnisation, ce qui place les opérateurs face à leurs responsabilités. Pour les usagers, cela signifie plus de fiabilité et une reconnaissance officielle de l’importance du service rendu. Pour l’État, cela reflète une volonté de moderniser les standards et d’instaurer une relation de confiance durable.