Immigration – Algérie visas et voyages – Un Algérien a exprimé son indignation après s’être vu officiellement refuser son mariage en France, suite à la mise en œuvre de la menace du maire de Béziers, Robert Ménard. Le jeune homme de 23 ans s’est dit bouleversé par cette décision.
Arrivé en compagnie de quelques amis en milieu de matinée, le couple n’a pas pu se marier. Le maire de Béziers a refusé d’officialiser cette union et a reçu la jeune femme seule. Cette dernière avait prévu d’épouser un jeune Algérien de 23 ans, qui faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Finalement, le couple a décidé de porter plainte, peu avant midi.
« J’ai honte pour la France. Je suis traitée comme une criminelle alors que nous sommes simplement amoureux », a déclaré la jeune femme française qui devait se marier ce vendredi matin. L’union était prévue à 11 heures à la mairie de Béziers. Cependant, le maire Robert Ménard avait annoncé cette semaine qu’il ne marierait pas ce couple en raison de la situation de l’homme, malgré l’obligation imposée par l’article 12 de la Convention européenne des droits de l’Homme et du citoyen.
Le jeune homme, en costume dans la cour de la mairie de Béziers (Hérault), est furieux. « Je trouve cette situation déplorable ! » lance-t-il aux journalistes présents. Comme annoncé dans les médias ces derniers jours, le maire Robert Ménard a refusé de marier le couple, dont le futur époux est un Algérien en situation irrégulière et sous le coup d’une OQTF.
« Nous sommes très amoureux, ma femme et moi », affirme le jeune homme dans une déclaration à CNews, soulignant qu’ils vivent ensemble depuis « sept mois ». « Tant que ma femme est avec moi, je me fiche de Ménard », a-t-il ajouté, précisant qu’il était prêt à aller « en Algérie » pour célébrer leur mariage. « Et je reviendrai en France avec tous mes papiers. »
Finalement, peu avant midi, le couple a décidé de quitter l’hôtel de ville et de se rendre au commissariat de Béziers pour déposer plainte. Leur départ a été accueilli par des huées de certains observateurs et des applaudissements d’autres. Depuis le début de la matinée, un important dispositif de forces de l’ordre était déployé autour du bâtiment, témoignant d’une tension palpable.
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