La France offre entre 5112 et 6165 euros aux Algériens : voici comment les obtenir

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La France offre une opportunité exceptionnelle pour les chercheurs algériens à travers le programme de bourses scientifiques « Paul-Albert Février » 2025. Cette initiative, lancée par l’Institut français d’Algérie, permet aux chercheurs algériens de se rendre en France pour approfondir leurs travaux dans des domaines spécifiques de l’archéologie. Ce programme est destiné à soutenir la recherche scientifique, tout en favorisant les échanges intellectuels entre la France et l’Algérie. Les bourses attribuées varient entre 5112 et 6165 euros, selon le profil du candidat, et couvrent plusieurs aspects de leur séjour, allant du voyage à l’assurance maladie.

Les chercheurs algériens intéressés peuvent postuler pour obtenir une bourse d’une durée maximale de trois mois. Les bourses sont spécifiquement destinées à des projets de recherche dans les spécialités de l’archéologie, y compris la préhistoire, l’archéologie terrestre, l’archéologie littorale et subaquatique, la numismatique, l’épigraphie ainsi que la décoration et l’architecture. Ce programme s’adresse en particulier aux doctorants et aux enseignants-chercheurs, et la date limite de dépôt des candidatures a été fixée au 3 mai 2025 à minuit.

Les candidats devront soumettre un dossier complet pour être considérés. Ce dossier doit inclure plusieurs documents essentiels : un CV de deux pages maximum, un formulaire de candidature à télécharger et remplir, une description détaillée du projet de recherche (quatre pages maximum), ainsi qu’une lettre du laboratoire d’accueil en France confirmant la possibilité d’accueillir le candidat. Les doctorants devront également fournir une lettre de soutien de leur directeur de thèse. Pour les chercheurs déjà titulaires d’un doctorat, une copie de leur diplôme est requise. Les candidatures doivent être envoyées par voie électronique à l’adresse indiquée dans l’appel à candidatures, soit à paf.alger-amba@if-algerie.com avant la date limite.

Les critères d’éligibilité sont précis. Ne peuvent pas postuler les candidats ayant la nationalité française, ceux inscrits dans une université française, ni ceux ayant déjà reçu une autre bourse française. De plus, les candidats doivent être à un stade avancé dans leurs projets de recherche, et leur travail doit refléter une excellence académique avérée, un caractère original et une contribution notable à la discipline choisie.

La sélection des candidats sera assurée par un jury international composé d’experts du domaine, comprenant des universitaires et des chercheurs reconnus. Les résultats seront communiqués individuellement aux candidats, et les bourses devront être utilisées avant la fin de l’année 2025. Il est important de noter que ces bourses ne pourront pas être prolongées ni renouvelées pour l’année 2026.

Les lauréats des bourses bénéficieront d’un ensemble de prestations avantageuses. En plus de la gratuité du visa (les frais consulaires sont pris en charge, à l’exception des frais liés à l’opérateur CAPAGO), ils auront droit à une couverture d’assurance maladie et responsabilité civile pour toute la durée de leur séjour. L’allocation mensuelle versée dépend du niveau de la bourse. Les doctorants et docteurs algériens ayant soutenu leur thèse dans les cinq dernières années recevront une allocation de 1704 euros nets par mois, soit un total de 5112 euros pour trois mois en France. En revanche, les enseignants-chercheurs ayant soutenu leur thèse depuis plus de cinq ans se verront attribuer une bourse de niveau 2, avec une allocation mensuelle de 2055 euros nets, soit 6165 euros pour une période de trois mois. De plus, les frais de voyage aller-retour entre l’Algérie et la France seront pris en charge, ce qui ajoute une dimension importante à cette offre généreuse.

Ce programme de bourses « Paul-Albert Février » se veut une passerelle pour les chercheurs algériens souhaitant renforcer leur expertise, échanger avec leurs homologues français, et contribuer au développement des connaissances scientifiques dans leurs domaines respectifs. C’est également une occasion pour les chercheurs de renforcer leurs réseaux professionnels et de valoriser leurs travaux au niveau international. Enfin, la France, à travers l’Institut français d’Algérie, réaffirme ainsi son engagement en faveur de la coopération scientifique et académique avec l’Algérie.

Les bourses « Paul-Albert Février » représentent donc une opportunité précieuse pour les chercheurs algériens désireux d’élargir leurs horizons académiques et de contribuer au rayonnement de la recherche scientifique dans des domaines clés de l’archéologie. Les conditions de candidature sont strictes, mais les avantages offerts en termes de financement et de soutien logistique en font un programme de grande valeur pour les lauréats.