Lina Derridj, actrice talentueuse reconnue pour ses rôles marquants dans des productions internationales, a fait un choix radical et inattendu : quitter la France pour s’installer en Algérie. Cette décision audacieuse, elle l’a expliquée en détail dans une interview exclusive accordée au média algérien Jow Plus.
Derridj a grandi en France, mais ses racines algériennes ont toujours occupé une place importante dans sa vie. « Ma mère est née à la Casbah, mon père à Tizi-Ouzou. Plus algérien que ça, c’est impossible », déclare-t-elle fièrement. Bien que née en France il y a 31 ans, elle a été profondément connectée à son héritage culturel grâce à ses parents, tous deux médecins, qui ont veillé à ce qu’elle reste attachée à ses racines.
La jeune femme se remémore avec émotion les nombreux séjours passés en Algérie pendant son enfance. « L’Algérie a bercé mon enfance, j’y allais souvent depuis que j’étais toute petite, chaque été. Mon moment préféré, c’était la période des mariages, j’étais toujours pressée d’y aller », raconte-t-elle avec un sourire nostalgique. Ces souvenirs précieux ont façonné son amour pour le pays et l’ont convaincue qu’un jour, elle y retournerait pour y vivre.
Pour ses parents, il était essentiel que leur fille suive une voie professionnelle traditionnelle, comme le droit ou la médecine. Le cinéma n’était absolument pas envisagé comme une option viable. Cependant, c’est dans ce domaine que Lina Derridj a finalement trouvé sa voie, presque par accident. C’est grâce à sa présence active sur les réseaux sociaux qu’elle a été repérée par des directeurs de casting de Netflix. « J’étais assez présente sur les réseaux sociaux et les directeurs de casting de Netflix sont venus me chercher. J’ai fait beaucoup de voyages entre Paris et Los Angeles et ils m’ont proposé un rôle dans une série qui se tournait à Paris et Los Angeles », explique-t-elle.
Elle se souvient également de l’excitation et de la pression intense qu’elle a ressenties lorsqu’elle a appris qu’elle travaillerait pour Netflix : « Je n’ai su que c’était Netflix que le premier jour de tournage, le jour où j’ai signé le contrat. » Cette expérience a été un tremplin pour sa carrière, ouvrant de nombreuses portes. Après la diffusion de la série, elle a été contactée par les Cours Florent, une prestigieuse école d’art dramatique en France, où elle a pu perfectionner son art.
Mais malgré ces opportunités en France, Lina Derridj a ressenti un appel irrésistible à retourner en Algérie. « L’Algérie c’est un pays où je me sens tellement bien. C’est chez moi, il fait bon vivre, les gens sont accueillants et il y a du soleil toute l’année pratiquement », dit-elle. Cette déclaration résume parfaitement son attachement profond et sentimental à sa terre d’origine, un sentiment partagé par de nombreux membres de la diaspora.
Outre sa carrière d’actrice, Lina Derridj est également nutritionniste, hypnothérapeute et styliste, avec sa propre marque de robes de soirée. Elle est aussi une créatrice de contenu sur les réseaux sociaux, partageant ses diverses passions et compétences avec son public. En s’installant en Algérie, elle espère développer ses différentes activités. « J’espère développer mon activité de nutritionniste et ma marque de robes de soirée ‘Lina Derridj’ et continuer mon lancement dans l’activité du cinéma », confie-t-elle.
Lina Derridj incarne ainsi le retour aux sources tout en apportant avec elle une richesse d’expériences et de compétences acquises à l’étranger. Son installation en Algérie est non seulement un choix personnel mais aussi un engagement à contribuer à la culture et à l’économie de son pays d’origine. Son histoire est un témoignage inspirant de la façon dont les talents de la diaspora peuvent revenir enrichir leur pays d’origine. Lina Derridj, par son parcours et ses choix, montre qu’il est possible de réussir à l’international tout en restant profondément attaché à ses racines. En retournant en Algérie, elle ouvre un nouveau chapitre de sa vie, prête à apporter sa contribution unique à la société algérienne.
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