Le crash d’un avion fait au moins 174 morts ce dimanche : images glaçantes

crash avion

Dimanche 29 décembre, un drame aérien d’une ampleur tragique a secoué la Corée du Sud et le monde entier. Un avion de la compagnie sud-coréenne Jeju Air, effectuant le vol JJA-2216 entre Bangkok et Muan, s’est écrasé lors de son atterrissage à l’aéroport de cette ville située dans le sud-ouest du pays. Avec un bilan d’au moins 174 morts, ce crash d’avion est rapidement devenu l’un des accidents d’aviation les plus meurtriers de l’histoire du pays. Seuls deux survivants, tous deux membres d’équipage, ont été retrouvés vivants parmi les 181 personnes à bord.

Le crash de l’avion coréen s’est produit à 9h03, heure locale. Les premiers éléments indiquent que l’appareil, un Boeing 737-8AS mis en service en 2009, aurait été victime d’une collision avec des oiseaux, aggravée par des conditions météorologiques défavorables. Ce phénomène, connu sous le nom de « risque aviaire », est bien identifié dans le secteur aéronautique et représente une menace importante pour les avions, en particulier lors des phases critiques du décollage et de l’atterrissage. Cependant, la gravité de cet incident rappelle douloureusement la vulnérabilité des appareils face à ce type d’événement, malgré les nombreuses mesures préventives mises en place par l’industrie aérienne.

Les images du crash de l’avion, diffusées par la chaîne MBC, sont glaçantes. Elles montrent l’avion tentant d’atterrir avec des fumées inquiétantes s’échappant de ses moteurs. Quelques secondes plus tard, il heurte violemment une barrière en bout de piste, provoquant un embrasement quasi instantané de l’appareil. L’impact a été d’une telle violence que de nombreux passagers ont été projetés hors de l’avion, réduisant drastiquement leurs chances de survie. Les flammes ont rapidement consumé la majeure partie de la carcasse, rendant le travail des équipes de secours particulièrement complexe.

Lee Jeong-hyun, chef de la caserne de pompiers de Muan, a tenu une conférence de presse pour fournir des précisions sur les circonstances du crash. Il a souligné que si une collision avec des oiseaux semble être un facteur déclenchant, l’enquête devra confirmer cette hypothèse et examiner tous les autres aspects techniques et humains qui auraient pu contribuer à l’accident. Les boîtes noires de l’avion, cruciales pour reconstituer les derniers instants avant le drame, ont été récupérées dans les débris, mais leur analyse pourrait prendre plusieurs semaines.

Pour les familles des victimes, l’attente d’explications est insoutenable. Réunies à l’aéroport de Muan et dans des centres d’accueil spécialement aménagés, elles oscillent entre la douleur de la perte et l’espoir que l’enquête permettra de faire la lumière sur ce qui s’est passé. Des spécialistes en identification travaillent sans relâche pour restituer les dépouilles aux familles endeuillées, mais la tâche est ardue compte tenu de l’état des corps retrouvés.

Le risque aviaire, bien que relativement rare, est une problématique connue des compagnies aériennes et des autorités aéroportuaires. Les impacts d’oiseaux peuvent gravement endommager les moteurs ou perturber la stabilité d’un avion. Dans certains cas, ils peuvent entraîner des situations catastrophiques, comme celle observée à Muan. Les experts soulignent néanmoins que des systèmes de détection avancés et des protocoles stricts de gestion de la faune sont généralement mis en place autour des aéroports pour minimiser ces risques.

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