Actualités – Lors d’une récente anecdote inhabituelle, Michael Bradley, un pilote de ligne travaillant pour la compagnie aérienne low-cost britannique Easy Jet, s’est retrouvé dans une situation surprenante à l’aéroport de Manchester. Prévoyant de partir en vacances avec sa famille à Alicante, en Espagne, il a découvert à son arrivée que le vol était sur le point d’être annulé en raison de l’absence du commandant de bord prévu pour le vol.
Face à cette situation, Michael Bradley a pris une décision inattendue. Plutôt que de simplement accepter l’annulation du vol, ce pilote Easy Jet, qui n’était pas en service ce jour-là, s’est porté volontaire pour piloter l’avion lui-même afin de ne pas gâcher ses vacances familiales.
Selon les informations rapportées par le journal Daily Record le samedi 11 novembre, Michael Bradley a appris à l’aéroport que le vol était en péril car la compagnie aérienne manquait d’un commandant de bord. Pour éviter le désagrément d’une annulation, il a appelé ses supérieurs et s’est proposé pour prendre les commandes de l’avion.
La compagnie a accepté son offre, et avec son permis de pilote et sa carte d’identité en poche, Michael Bradley a assuré le vol de Manchester à Alicante. Avant le départ, il a même adressé un message humoristique aux passagers via le système de haut-parleurs de l’avion, partageant l’anecdote de manière légère.
« Ma femme, qui est au rang 15 avec mon petit garçon, s’est retournée et m’a donné un coup de poing derrière la tête en disant “notre vol est retardé de deux heures parce qu’il manque un commandant de bord pour ce vol”… », a-t-il plaisanté.
Interrogé sur cette décision impromptue, Michael a expliqué qu’il voulait vraiment partir en vacances et qu’il était prêt à rendre service si nécessaire. Ses supérieurs n’ont vu aucune objection à ce qu’il prenne les commandes de l’avion.
Un porte-parole d’easyJet a expliqué que le retard du vol était dû aux répercussions d’une panne de l’ATC français, qui a affecté l’équipage et les a contraints à recourir à des vols de secours. Il a souligné que l’opération était conforme à la réglementation, car Michael était en possession de sa licence et de sa carte d’identité, ajoutant que le pilote était bien reposé, ayant bénéficié de quatre jours de congé précédemment.
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