Marché automobile – L’Algérie se dirige vers l’importation de voitures électriques. C’est ce qu’a en effet affirmé le ministre de la transition énergétique et des énergies renouvelables, Chemseddine Chitour.
Le ministre de la transition énergétique et des énergies renouvelables, Chemseddine Chitour a en effet affirmé que l’Algérie se dirigeait vers l’importation de voitures électriques. « Les voitures électriques [sont] un chantier sur lequel nous travaillons actuellement afin de convaincre le gouvernement », a affirmé M.Chitour en marge d’une rencontre avec le ministre de la poste et des télécommunications, Brahim Boumzar hier mardi.
Par ailleurs, Chemseddine Chitour a indiqué que le prix des voitures électriques, qui est de 10.000 Euros (200 millions de centimes au taux de change parallèle) était un facteur supplémentaire qui fait que ces véhicules représentent une bonne opportunité pour l’Algérie dans le cadre de la transition énergétique. « La société algérienne n’est pas fin prête à utiliser ces nouvelles technologies », a-t-il toutefois estimé, insistant sur le fait qu’« Il faut sensibiliser le citoyen sur la nécessité d’opter pour ce type de voitures ». « Remplir le réservoir d’une voiture électrique coûtera 5 fois moins cher que pour une voiture roulant au carburant », a-t-il dit. « Plusieurs bornes de recharge (pour les véhicules électriques, ndlr) ont été importées par l’Algérie seront prochainement installées au niveau des stations-services Naftal situées sur l’autoroute Est-Ouest », a ajouté M. Chitour.
Importation des voitures en Algérie : le ministre de l’Industrie au cœur d’une vive polémique
Par ailleurs, rappelons que le ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali Braham suscite la polémique depuis plusieurs semaines concernant l’importation des voitures en Algérie. Le sénateur du FLN, Abdelouahab Benzaïm a déjà critiqué à plusieurs reprises le ministre sus-cité, qui a annoncé il y a quelques semaines l’octroi d’agrément à plusieurs concessionnaires pour l’importation de véhicules neufs, alors qu’il refuse dans le même temps d’appliquer la loi relative à l’importation de voitures d’occasion. « Nous attendons les nouvelles lois sur l’investissement. Nous attendons l’inauguration de nouvelles usines qui créent de la richesse et des emplois. Nous attendons des entreprises étrangères qui investissent leur argent en Algérie. », avait écrit le sénateur sus-cité il y a quelques jours, en déplorant le fait qu’il « y a seulement des communiqués du ministère de l’Industrie annonçant l’octroi d’agréments pour l’importation de voitures ».
Lire également : Importation des véhicules en Algérie : le sénateur Benzaïm revient à la charge