Immigration – Algérie Visas et Voyages – Le lancement de la première compagnie privée low cost en Algérie, Fly Westaf, a connu un énorme retard, à cause de problèmes administratifs. Son fondateur et directeur de projet, le capitaine Chakib Ziani Chérif, a donné de nombreux détails sur l’état d’avancement de ce fameux projet, dans un entretien accordé au média l’Algérie aujourd’hui.
En effet, le responsable a estimé que la création d’une compagnie aérienne était loin d’être une mince affaire et prend comme exemple Canada Jetlines, qui a mis 9 ans pour être finalement certifiée par Transport Canada. Il a aussi affirmé que ce projet visait plus le long terme et qu’il souhaitait que la nouvelle compagnie low cost puisse être la meilleure en Algérie, donc son lancement est supervisé avec une extrême prudence en prenant le temps qu’il faudrait pour concrétiser ce projet qui lui tient vraiment à cœur.
Le capitaine a, de plus, pu dire davantage sur l’état d’avancement de son projet, affirmant qu’ils étaient entrain, lui et son équipe, de mettre les retouches finales, notamment au sujet du choix du moteur discuté avec Boeing, le constructeur aéronautique américain. Cette étape est nécessaire à cause de la nouvelle règlementation de l’aviation commerciale. Air Algérie Technique a aussi participé au projet et a collaboré avec Fly Westaf pour mettre en place leur programme de maintenance et d’exploitation.
Ce projet a, jusqu’ici, attiré pas mal de personnalités, qu’ils soient clients algériens de l’intérieur ou de la diaspora, partenaires, contribuables, tours opérateurs et compagnies aériennes dont, certaines ont déjà proposé un partage de codes. L’intérêt porté à ce nouveau projet est du aux différents prix exorbitants proposés par la majorité des compagnies internationales ou même nationales et aux promesses de Fly Westaf d’assurer des prix plus abordables aux clients à l’avenir.
Fly Westaf Algérie : Chakib Ziani Cherif très optimiste
Il est à signaler que, le capitaine Chakib Ziani Cherif s’est dit très optimiste quant à la réussite de la compagnie low cost, affirmant à l’occasion qu’il n’attend qu’une opportunité sur la marché algérien pour que Fly Westaf puisse satisfaire tous les besoins à court, moyen et longs termes. « Je ne vous cache pas que nous avons refusé des investisseurs pour le manque de vision et pour une rentabilité à court terme. Nous avons un break even, c’est-à-dire un seuil de rentabilité à 32 mois avec juste 55% de load facteur (taux de remplissage) sur nos avions », a-t-il précisé. Outre cela, il a affirmé que bon nombre d’experts ont rejoint son équipe. Ce qui ne peut donc qu’être bénéfique.
Notons que, le choix de la nouvelle compagnie aérienne s’est porté sur le Boeing 737 MAX dont le lancement serait précédé par le 737 NG pour que Air Algérie Technique, futur MRO du transporteur low cost, puisse faire les mises à niveau sur le suivi des derniers appareils Boeing 737.
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