Paris Orly : il ne veut plus voyager avec Air Algérie, la police intervient

Air Algérie aéroport Orly

Paris Orly – Un vol ordinaire vers l’Algérie s’est transformé en une véritable mésaventure pour plusieurs passagers d’Air Algérie. Le vol en question, qui devait relier une ville française à Alger, était opéré par un Airbus A330 de la compagnie Hi Fly Malta, loué par Air Algérie pour assurer son programme estival. Ce genre de pratique est courant : des compagnies aériennes affrètent des avions auprès de sociétés spécialisées pour gérer l’augmentation de la demande, surtout en période de pointe. Mais pour les passagers, cette situation a pris une tournure inattendue, comme en témoigne un écrivain algérien qui était à bord du vol et qui a raconté son expérience à la rédaction du média Visa Algérie.

Le voyage, qui s’annonçait sans histoire, a rapidement basculé dans l’inattendu. « Tout le monde s’installait tranquillement, ravis que le vol semble partir à l’heure », raconte le passager. Cependant, l’avion ne décollait toujours pas, et c’est à ce moment que des policiers en civil, identifiables par leurs brassards, ont fait irruption dans la cabine. Leur présence a immédiatement suscité l’inquiétude parmi les passagers.

Les agents de sécurité faisaient des allées et venues entre les sièges, suscitant une certaine confusion à bord. Le commandant de bord a tenté de rassurer les voyageurs en expliquant que tout était sous contrôle. Mais, malgré ses paroles, l’agitation montait. « Que se passe-t-il ? » se demandaient de nombreux passagers. L’atmosphère à bord devenait de plus en plus tendue.

C’est finalement lors d’une nouvelle annonce du commandant de bord que les passagers ont appris la raison de cette intervention. « Un passager a demandé à quitter l’avion », a-t-il expliqué, ce qui avait nécessité l’intervention de la police. Suite à cette requête, les autorités ont jugé bon de procéder à une évacuation complète de l’appareil, et ce, en plusieurs étapes. D’abord, les passagers de la classe Affaires ont été invités à débarquer, suivis par le reste des voyageurs. Le processus a provoqué un mécontentement général, et comme le souligne le témoin : « Même les hôtesses maltaises ont fini par perdre leur sourire. »

Les passagers du vol Air Algérie au départ d’Orly, après avoir quitté l’avion, ont dû refaire toutes les formalités d’embarquement, un processus long et fastidieux qui n’a fait qu’alimenter la frustration. Pendant ce temps, la police inspectait minutieusement l’avion à l’aide de chiens de détection, fouillant aussi bien les bagages en soute que ceux en cabine. L’ensemble de l’avion a été passé au peigne fin, retardant encore davantage le vol.

Au final, aucune menace n’a été détectée. Cependant, ce retard de plusieurs heures a eu des conséquences pour certains passagers, notamment des voyageurs subsahariens qui ont manqué leurs vols de correspondance à Alger. Pour le reste des passagers, l’épuisement et la frustration dominaient. « Nous avons eu plus de deux heures de retard », raconte l’écrivain, décrivant un climat de colère grandissante à bord.

Mais qu’est-ce qui a donc causé cet incident qui aurait pu être évité ? Selon le témoin, tout a commencé avec un passager âgé, un émigré, qui, en découvrant que l’avion n’était pas un appareil d’Air Algérie mais un avion affrété, a catégoriquement refusé de voyager. « Lorsqu’il a réalisé que ce n’était pas un avion d’Air Algérie, il a immédiatement exigé de quitter l’appareil. Il ne voulait rien savoir. » Cette décision inattendue a provoqué la colère des autres passagers, qui voyaient leur voyage perturbé à cause de cette requête personnelle.

Les voyageurs ont exprimé leur mécontentement, blâmant cet homme pour les désagréments subis. L’écrivain souligne que le passager en question a été « voué aux gémonies » par les autres, bien que son geste soit le résultat d’une simple préférence pour voyager à bord d’un appareil d’Air Algérie. Il est probable que l’homme, fidèle à la compagnie nationale algérienne, ne se sentait pas à l’aise à bord d’un avion d’une autre compagnie, même s’il s’agissait d’un affrètement.

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