En France, les Algériens sont de plus en plus nombreux à nourrir le rêve d’acheter un logement, et le contexte actuel leur est particulièrement favorable. Avec l’entrée en vigueur d’une nouvelle mesure le 1er avril 2025, le prêt à taux zéro est désormais étendu à l’ensemble du territoire, incluant à nouveau les maisons neuves, ce qui ouvre de nouvelles opportunités aux Algériens résidant en France, souvent primo-accédants, et désireux de devenir propriétaires. Ce dispositif, déjà très attendu, est d’autant plus avantageux que certaines banques ont choisi de le renforcer par des offres complémentaires, doublant ainsi les perspectives pour les Algériens en quête d’un bien immobilier grâce au prêt à taux zéro.
En pratique, le prêt à taux zéro en France est un prêt sans intérêt accordé aux primo-accédants, sous conditions de ressources, et pour une durée maximale de 25 ans. L’élargissement du dispositif, jusqu’ici limité aux zones dites tendues (A, Abis et B1), permet dorénavant aux bénéficiaires d’en profiter partout sur le territoire. Pour les Algériens vivant en France, cette extension du prêt à taux zéro tombe à pic : ils peuvent désormais envisager des projets immobiliers dans des zones plus accessibles, souvent rurales ou périurbaines, tout en bénéficiant des avantages d’un financement sans intérêts.
L’impact concret de cette réforme est significatif. À titre d’exemple, un couple d’Algériens vivant en France souhaitant faire construire une maison neuve pour un montant de 250 000 euros, et disposant d’un apport de 20 000 euros, aurait dû en 2024 souscrire un prêt classique de 230 000 euros. À un taux moyen de 3,40 %, cela représentait une mensualité avoisinant les 1 139 euros. Désormais, avec l’éligibilité au prêt à taux zéro, le même couple peut bénéficier, dans le cadre du PTZ, de 40 000 euros, ne devant emprunter que 190 000 euros, réduisant ainsi la mensualité à 941 euros. Cette économie mensuelle d’environ 200 euros représente une bouffée d’oxygène pour de nombreux Algériens en France.
Ce n’est pas tout. Pour accompagner ce nouvel élan, certaines banques en France ont décidé de faire un geste supplémentaire. La Banque Populaire propose jusqu’au 31 décembre un prêt complémentaire à taux zéro pouvant atteindre 25 000 euros pour les moins de 36 ans, en doublant ainsi le montant initial du prêt à taux zéro. Ce dispositif s’adresse notamment à ceux qui souhaitent finaliser leur projet immobilier sans alourdir leur endettement. De plus, cette banque supprime totalement les frais de dossier. Le Crédit Agricole, de son côté, offre un dispositif similaire, avec un plafond de 20 000 euros, également sans intérêts, et disponible jusqu’au 30 juin. Les Algériens vivant en France, remplissant les critères d’éligibilité, peuvent donc cumuler les avantages du prêt à taux zéro et des offres bancaires pour alléger considérablement le coût de leur acquisition.
L’intérêt pour le prêt à taux zéro en France ne cesse de croître. Selon la Banque Populaire, l’extension du PTZ devrait permettre de concrétiser 22 000 projets immobiliers supplémentaires en 2025, soit une hausse de 50 %. La ministre du Logement, Valérie Létard, ambitionne d’en faire un levier pour encourager la construction de 15 000 logements supplémentaires. Ce nouveau cadre attire particulièrement les Algériens de France qui, souvent confrontés à la cherté de l’immobilier dans les grandes villes, peuvent désormais accéder à la propriété dans des zones jusque-là exclues du dispositif, tout en bénéficiant d’un soutien financier réel grâce au prêt à taux zéro.
Ainsi, l’évolution du prêt à taux zéro en France redéfinit les contours de l’accession à la propriété, et les Algériens en France en sont les premiers bénéficiaires. Grâce à ces nouvelles mesures, le rêve de devenir propriétaire devient plus accessible, avec un cadre légal et financier renforcé. Pour de nombreux Algériens, cette combinaison inédite entre prêt à taux zéro, élargissement géographique et offres bancaires représente une opportunité à ne pas laisser passer. Le PTZ en France n’est donc plus seulement un levier financier, mais une véritable porte d’entrée vers la propriété pour les Algériens installés en France, souvent primo-accédants, et désormais mieux accompagnés dans leurs projets de vie.