Actualité automobile – Voitures Algérie – Suite au débat relatif aux prix des voitures neuves et d’occasion en Algérie, le président de l’Association de Protection et Orientation du Consommateur et son Environnement (APOCE), Mustapha Zebdi, a décidé de rompre le silence, afin d’éclairer l’opinion publique.
En effet, Zebdi s’est exprimé au micro du média Dz News sur les prix qui seront appliqués sur les véhicules neufs et d’occasion en Algérie. Selon lui, l’idée de commercialiser des voitures à 90 millions de dinars sur le marché algérien est exclue en raison de la baisse de la valeur du dinar. Toutefois, il a déclaré que les prix exorbitants des véhicules, qui ne valent pas leur prix, ne seront plus enregistrés, en particulier pour les voitures neuves importées prochainement.
Il a également affirmé que les particuliers algériens pourront se procurer des voitures à l’étranger à des prix raisonnables et adaptés. Cela signifie que les prix des véhicules importés seront en fonction de leurs coûts, soit approximativement compatibles aux prix internationaux. » Les tarifs des voitures seront en fonction de la quantité importée, avec un prix fixe. », a rassuré le président de l’APOCE. » Des procédures et des dispositifs seront mis en place pour surveiller de près ce secteur « , a-t-il promis aux consommateurs.
La mise en place de procédures et de dispositifs pour surveiller de près l’importation de voitures devrait également contribuer à réduire les fraudes et les arnaques qui sont courantes dans ce domaine. Les citoyens algériens devraient ainsi pouvoir accéder à des voitures de qualité à des prix raisonnables, sans avoir à se préoccuper des risques liés à l’importation de voitures d’occasion.
Il reste maintenant à attendre de voir comment ces mesures seront mises en œuvre et à quelle vitesse elles produiront des résultats tangibles. Mais l’espoir est là pour les Algériens, qui attendent depuis longtemps une solution à la crise des prix des véhicules sur le marché national.
Prix, voitures en Algérie : Khelifati veut augmenter les tarifs de l’assurance !
Le secteur de l’assurance automobile en Algérie devrait bénéficier de la relance du marché de l’importation et de la construction de voitures. En effet, les compagnies d’assurance s’attendent à une augmentation de 15% de leur chiffre d’affaires grâce à la vente estimée à 80 000 véhicules importés et fabriqués localement au cours de l’année 2023. Cette relance est vue comme une opportunité pour les sociétés d’assurances qui ont subi des pertes importantes, notamment à cause de la rareté des voitures.
Hassen Khelifati, vice-président du CREA (NDLR : Conseil du Renouveau Economique algérien) et PDG d’Alliance Assurances, a souligné que cette relance serait bénéfique pour les sociétés d’assurances, qui ont connu des difficultés financières ces dernières années. Il a également expliqué que les compagnies d’assurances proposent plusieurs produits pour répondre aux besoins des clients, qu’ils aient acheté des voitures importées ou locales, neuves ou d’occasion de moins de 3 ans.
Pendant que les pouvoirs publics s’efforcent à rendre les prix des voitures accessibles en Algérie, le responsable d’Alliance Assurances pousse pour augmenter les tarifs de l’assurance. Ce qui ne sera pas sans impact sur les ménages algériens. En effet, dans une récente interview accordée au média arabophone Echorouk, Hassen Khelifati a appelé à une augmentation des tarifs de l’assurance responsabilité civile automobile. Il a souligné que les tarifs actuels étaient très bas par rapport aux indemnités versées aux concessionnaires, et que les compagnies d’assurances paient 7,6 dinars pour chaque dinar qu’elles reçoivent en tant que souscription, ce qui entraîne des charges financières importantes.
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