Produits français : l’Algérie décide d’appliquer 3 sanctions

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Dans un contexte économique marqué par la volatilité des prix et la persistance de circuits informels, l’Algérie intensifie sa lutte contre la commercialisation illégale des produits français, notamment ceux introduits via les voyageurs. Face à l’afflux constant de produits français sur les étals de commerces de proximité, souvent sans conformité réglementaire, les autorités algériennes ont décidé d’appliquer trois sanctions majeures : la fermeture temporaire des commerces, la confiscation immédiate des marchandises et l’engagement de poursuites judiciaires. Cette décision s’inscrit dans une vaste campagne nationale qui cible tous les types d’établissements : des cafés aux boulangeries, en passant par les marchés de quartier et les salons de beauté. L’objectif est clair : endiguer l’arrivée incontrôlée de produits français en Algérie, qui échappent aux procédures légales d’importation et perturbent l’équilibre du marché intérieur.

Cette mobilisation s’est traduite, dans plusieurs villes d’Algérie, par des descentes d’inspection quotidiennes menées par les services de la direction du commerce. L’accent est mis sur la traçabilité des produits français, dont la présence dans les commerces algériens ne cesse d’augmenter, notamment dans le secteur de la cosmétique. Les salons de beauté et les magasins spécialisés en soins corporels sont parmi les premiers concernés. Dans plusieurs points de vente contrôlés, des produits français non homologués ont été saisis, souvent dépourvus d’étiquettes ou arborant des mentions exclusivement en langues étrangères, sans traduction ni fiche technique validée. Des flacons périmés ont également été découverts, présentant un risque sanitaire réel pour les consommateurs algériens. Dans ces cas précis, l’Algérie applique sans détour les trois sanctions prévues, y compris l’ouverture de procédures judiciaires à l’encontre des contrevenants.

La vigilance ne s’arrête pas aux produits français dans les magasins spécialisés. Les cafés et boulangeries font aussi l’objet d’un suivi rigoureux. Les inspecteurs surveillent le respect des prix plafonds et la disponibilité continue des produits de base. Dans certains cafés, des irrégularités tarifaires ont été relevées, justifiant des avertissements, voire la fermeture temporaire. Ces actions ont pour but de protéger le pouvoir d’achat des citoyens et de lutter contre les pratiques abusives, souvent justifiées par la présence de produits français supposés être de meilleure qualité mais vendus à des prix injustifiés en Algérie. Le ministère du Commerce insiste sur le fait que les produits français ne peuvent circuler en Algérie sans passer par les circuits réglementés, et que toute infraction expose les vendeurs aux trois sanctions mentionnées.

Sur les marchés, la traque des produits français se poursuit. Des contrôles stricts sont menés pour identifier l’origine exacte des marchandises, en particulier les denrées alimentaires et les appareils électroménagers souvent transportés en bagages par les voyageurs. L’Algérie, soucieuse de protéger son économie locale, redouble d’efforts pour détecter et sanctionner les commerçants qui s’approvisionnent de cette manière. Dans les marchés, les inspecteurs vérifient les balances, interrogent les vendeurs et inspectent minutieusement les emballages. Lorsque l’origine française d’un produit est avérée sans qu’il ait été déclaré officiellement, les agents appliquent immédiatement la fermeture du stand, la saisie des produits et saisissent la justice.

Le cas des fruits et légumes, bien que local, illustre également les tensions existantes. L’État veille désormais à ce que même les produits français d’origine agricole, souvent introduits en contrebande, soient écartés du circuit. La pomme de terre, la banane ou encore la pomme figurent parmi les produits étroitement surveillés. L’Algérie justifie ce renforcement des contrôles par la nécessité de stabiliser les prix, mais aussi de garantir la sécurité sanitaire des produits. L’usage croissant de produits français dans divers secteurs, sans régulation, pousse les autorités à sévir avec les trois sanctions déjà actées.

Cette vaste opération, lancée à l’échelle nationale, vise à rappeler que l’Algérie n’autorisera plus l’infiltration incontrôlée de produits français sur son territoire. Pour le gouvernement, il s’agit de préserver l’économie nationale, de protéger le consommateur algérien et de rétablir une équité dans la concurrence commerciale. Les produits français, qui trouvent leur chemin jusque dans les rayons des commerces de quartier en Algérie, doivent désormais se soumettre à la législation en vigueur ou disparaître des circuits. Les trois sanctions imposées par l’État algérien s’inscrivent dans une logique de rigueur et de transparence, et devraient se multiplier dans les semaines à venir, notamment à l’approche de la saison estivale.