Immigration – Algérie visas et voyages – Les résidents en France, parmi lesquels figurent de nombreux Algériens, ont reçu un conseil précieux en ce qui concerne les punaises de lit : opter pour une assurance contre ces nuisibles.
Il est parfois facile de ne pas y penser, mais séjourner dans un hôtel ou une location touristique peut se traduire par une confrontation avec les punaises de litn pour des Algériens établis en France. Avec les températures estivales et la multiplication des voyages, ces minuscules nuisibles prolifèrent. Sans le savoir, vous augmentez le risque de les transporter avec vous si vous changez fréquemment de logement. Les locations touristiques et les colocations, caractérisées par des changements fréquents d’occupants, sont particulièrement concernées.
Selon un sondage Ifop, 62 % des résidents français ont été confrontés à au moins un nuisible au cours des cinq dernières années. Nicolas Roux de Bézieux, cofondateur de Badbugs.fr, une plateforme créée en 2019, explique que les signalements liés aux punaises de lit ont augmenté d’environ 28 % depuis mai par rapport à la même période en 2022.
De plus en plus de propriétaires multiples, notamment ceux qui louent via des plateformes comme Airbnb, sont touchés. C’est le cas de Nicolas, 35 ans, propriétaire de vingt logements dans différentes régions françaises, et qui a été confronté à des problèmes de punaises de lit à deux reprises. « La première fois, j’ai dû annuler la réservation et rembourser le locataire. Pendant 5-6 mois, je n’ai pas pu mettre mon logement en location, car tant que vous n’avez pas prouvé que les punaises ont été éradiquées, Airbnb bloque la réservation », explique-t-il au média français » Le Figaro « .
Pour éviter des situations similaires et des dépenses conséquentes – en moyenne 958 euros pour éradiquer une infestation de punaises de lit – Nicolas a souscrit une assurance. Pour 2 euros par mois, cette assurance couvre le traitement du logement (jusqu’à 500 euros remboursés par intervention) et le relogement du locataire – dans un délai d’un jour – pris en charge par Badbugs, en partenariat avec le groupe IMA (Inter Mutuelles Assistance) depuis 2019. « J’ai bien fait, car quelque temps après, j’ai eu un autre logement infesté. Et cette fois, tout s’est bien passé. Je n’ai rien dû jeter, le locataire a été rapidement relogé et je n’ai rien payé », témoigne Nicolas.
La prise de conscience est telle parmi les propriétaires que même ceux n’ayant jamais été confrontés aux punaises de lit souscrivent désormais à cette assurance. « Lors d’un podcast que j’ai réalisé sur le sujet, des investisseurs particuliers m’en ont parlé une fois, puis deux, puis trois. Et l’idée a germé », explique Jérémy, 29 ans, propriétaire de deux appartements en colocation de 90 m² chacun, où vivent 8 locataires au total. « Les occupants changent chaque année, et le risque d’avoir des punaises de lit était trop élevé. J’ai donc décidé de m’assurer, d’autant plus que je propose des colocations haut de gamme avec une offre quasi-hôtelière. Être assuré contre les punaises de lit est un atout vis-à-vis des locataires », ajoute-t-il.
Reste à savoir si cette assurance, à un prix dérisoire, encouragera davantage de propriétaires à se protéger contre un risque, certes rare, mais potentiellement coûteux. Après tout, c’est là l’utilité même d’une assurance. « Les punaises de lit touchent tout le monde, qu’ils soient CSP+ ou CSP-, et tous les types de logements, bien entretenus ou non. La prolifération de punaises n’est pas liée à l’état des logements, mais au mode de vie », conclut Nicolas Roux de Bézieux, qui conseille ainsi d’opter pour cette fameuse assurance.
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